Pensée:Pensée 68/textev
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Il y a dans les louanges que nous offrons à Dieu un parfum de félicité, que nous ne ressentons point dans nos autres prières. Dans nos requêtes, c’est à nous que nous songeons ; c’est de nos besoins, c’est de nos misères que nous nous occupons. Mais lorsque notre âme célèbre et adore le Seigneur, nous nous oublions nous-mêmes, nous nous perdons de vue, nous ne sentons plus le poids de notre existence. Il n’est plus pour nous et autour de nous qu’un seul objet : — et cet objet, c’est Lui, Lui seul, et rien que Lui.