Bible:Ésaïe/Chapitre 38/textenv

De mipe
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[verset 1] * En ces jours-là (note : année 713 avant Jésus Christ.), Ézéchias fut malade à la mort ; et Ésaïe le prophète, fils d’Amots, vint vers lui, et lui dit : Ainsi dit l’Éternel : Donne des ordres pour ta maison, car tu vas mourir et tu ne vivras pas.

[verset 2] Et Ézéchias tourna sa face contre la muraille, et pria l’Éternel. [verset 3] Et il dit : Hélas, Éternel ! souviens-toi, je te prie, que j’ai marché devant toi en vérité et avec un cœur parfait, et que j’ai fait ce qui est bon à tes yeux. Et Ézéchias versa beaucoup de larmes.

[verset 4] Et la parole de l’Éternel vint à Ésaïe, disant: [verset 5] Va, et dis à Ézéchias : Ainsi dit l’Éternel, Dieu de David, ton père : J’ai entendu ta prière, j’ai vu tes larmes ; voici, j’ajouterai quinze années à tes jours, [verset 6] et je te délivrerai, toi et cette ville, de la main du roi d’Assyrie, et je protégerai cette ville. [verset 7] Et ceci en sera le signe pour toi, de par l’Éternel, car l’Éternel accomplira cette parole qu’il a prononcée: [verset 8] Voici, je ferai retourner en arrière, de dix degrés, l’ombre des degrés qui est descendue sur le cadran d’Achaz, par le soleil.

Et le soleil retourna sur le cadran de dix degrés, dont il était descendu.

[verset 9] Écrit d’Ézéchias, roi de Juda, quand, ayant été malade, il fut rétabli de sa maladie.

[verset 10] Moi, je disais : Au méridien (note : littéralement : repos ; d’autres : Dans le retranchement.) de mes jours j’irai dans les portes du shéol ; je suis privé (note : littéralement : visité, c’est-à-dire puni par la privation.) du reste de mes années. [verset 11] Je disais : Je ne verrai pas Jah (note : voyez chapitre 12 verset 2.), Jah dans la terre des vivants ! Avec les habitants du lieu où tout a cessé, je ne contemplerai plus l’homme. [verset 12] Ma durée s’en est allée, et elle est transportée loin de moi comme une tente de berger. J’ai, comme le tisserand, coupé (note : ou : enroulé.) ma vie ;… il me séparera de la penne ; du jour à la nuit, tu en auras fini avec moi. [verset 13] J’ai possédé mon âme jusqu’au matin ;… comme un lion, ainsi il me brisait tous les os. Du jour à la nuit, tu en auras fini avec moi !… [verset 14] Comme une hirondelle, comme une grue, ainsi je grommelais, je gémissais comme une colombe ; mes yeux se sont consumés [en regardant] en haut. Seigneur (note : selon quelques-uns : Éternel.), je suis opprimé ; garantis-moi. [verset 15] Que dirai-je ? Il m’a parlé, et lui l’a fait. J’irai doucement, toutes mes années, dans (note : ou : à cause de.) l’amertume de mon âme. [verset 16] Seigneur, par ces choses on vit, et en toutes ces (note : ou : de toute manière en ces.) choses est la vie de mon esprit. Et tu m’as rendu la santé, et tu m’as fait vivre. [verset 17] Voici, au lieu de la paix j’avais amertume sur amertume ; mais toi, tu as aimé mon âme, [la retirant] de la fosse de destruction, car tu as jeté tous mes péchés derrière ton dos. [verset 18] Car ce n’est pas le shéol qui te louera, [ni] la mort qui te célébrera ; ceux qui descendent dans la fosse ne s’attendent plus à ta vérité. [verset 19] Le vivant, le vivant est celui qui te louera, comme moi aujourd’hui ; le père fera connaître aux fils ta vérité. [verset 20] L’Éternel a voulu me sauver ! Et nous jouerons de mes instruments à cordes tous les jours de notre vie, dans la maison de l’Éternel.

[verset 21] Et Ésaïe avait dit : Qu’on prenne une masse de figues, et qu’on la mette comme emplâtre sur l’ulcère ; et il se rétablira (note : ou : afin qu’il se rétablisse.). [verset 22] Et Ézéchias avait dit : Quel est le signe que je monterai à la maison de l’Éternel ?