Bible:Prédicateur/Chap 2/texten

De mipe
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[verset 1] J’ai dit en mon cœur : Allons ! je t’éprouverai par la joie : jouis (note : littéralement : vois, ici, et verset 24, etc.) donc du bien-être. Et voici, cela aussi est vanité. [verset 2] J’ai dit au rire : [Tu es] déraison ; et à la joie : Que fait-elle ? [verset 3] J’ai recherché (note : ailleurs aussi : exploré.) en mon cœur de traiter ma chair avec du vin, tout en conduisant mon cœur par la sagesse, et de saisir la folie, jusqu’à ce que je visse quel serait, pour les fils des hommes, ce bien qu’ils feraient sous les cieux tous les (note : littéralement : le nombre des, ici et chapitre 5 verset 18  et chapitre 6 verset 12.) jours de leur vie.

[verset 4] J’ai fait de grandes choses : je me suis bâti des maisons, je me suis planté des vignes ; [verset 5] je me suis fait des jardins et des parcs, et j’y ai planté des arbres à fruit de toute espèce ; [verset 6] je me suis fait des réservoirs d’eau pour en arroser la forêt où poussent les arbres (note : littéralement : qui pousse en arbres.). [verset 7] J’ai acquis des serviteurs et des servantes, et j’en ai eu qui sont nés dans ma maison ; j’ai eu aussi des troupeaux de gros et de menu bétail, en grand nombre, plus que tous ceux qui ont été avant moi à Jérusalem. [verset 8] Je me suis aussi amassé de l’argent et de l’or, et les trésors des rois et des provinces ; je me suis procuré des chanteurs et des chanteuses, et les délices des fils des hommes, une femme et des concubines. [verset 9] Et je suis devenu grand et je me suis accru plus que tous ceux qui ont été avant moi à Jérusalem ; et pourtant ma sagesse est demeurée avec moi. [verset 10] Et quoi que mes yeux aient désiré, je ne les en ai point privés ; je n’ai refusé à mon cœur aucune joie, car mon cœur s’est réjoui de tout mon travail, et c’est là la part que j’ai eue de tout mon travail. [verset 11] Et je me suis tourné vers toutes les œuvres que mes mains avaient faites, et vers tout le travail dont je m’étais travaillé pour [les] faire ; et voici, tout était vanité et poursuite du vent, et il n’y en avait aucun profit sous le soleil.

[verset 12] Et je me suis tourné pour voir la sagesse, et les choses déraisonnables et la folie ; car que fera l’homme qui viendra après le roi ? — ce qui a été déjà fait. [verset 13] Et j’ai vu que la sagesse a un avantage sur la folie, comme la lumière a un avantage sur les ténèbres. [verset 14] Le sage a ses yeux à sa tête, et le fou (note : ailleurs : sot, ici et versets 15 et 16.) marche dans les ténèbres ; mais j’ai connu, moi aussi, qu’un même sort les atteint tous. [verset 15] Et j’ai dit en mon cœur : Le sort du fou m’atteint, moi aussi ; et pourquoi alors ai-je été si sage ? Et j’ai dit en mon cœur que cela aussi est vanité. [verset 16] Car jamais on ne se souviendra du sage, non plus que du fou, puisque déjà dans les jours qui viennent tout est oublié. Et comment le sage meurt-il comme le fou ? [verset 17] Et j’ai haï la vie, parce que l’œuvre qui se fait sous le soleil m’a été à charge, car tout est vanité et poursuite du vent. [verset 18] Et j’ai haï tout le travail auquel j’ai travaillé sous le soleil, parce que je dois le laisser à l’homme qui sera après moi. [verset 19] Et qui sait s’il sera un sage ou un sot (note : comme chapitre 10 verset 3.)?  Et il sera maître de tout mon travail auquel j’ai travaillé et dans lequel j’ai été sage sous le soleil. Cela aussi est vanité.

[verset 20] Alors je me suis mis (note : littéralement : tourné.) à faire désespérer mon cœur à l’égard de tout le travail dont je me suis travaillé sous le soleil. [verset 21] Car il y a tel homme qui a travaillé avec sagesse, et avec connaissance, et avec droiture (note : ou : habileté.), et qui laisse [ce qu’il a acquis] à un homme qui n’y a pas travaillé, pour être son partage. Cela aussi est vanité et un grand mal.

[verset 22] Car qu’est-ce que l’homme a de tout son travail, et de la poursuite de son cœur, dont il s’est tourmenté sous le soleil ? [verset 23] Car tous ses jours sont douleur, et son occupation est chagrin ; même la nuit son cœur ne repose pas. Cela aussi est vanité.

[verset 24] Il n’y a rien de bon pour l’homme que de manger et de boire, et de faire jouir son âme du bien-être dans son travail. Et j’ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu. [verset 25] Car qui peut manger, et qui peut jouir plus que moi ? [verset 26] Car à l’homme qui est bon devant lui, [Dieu] donne sagesse et connaissance et joie ; mais à celui qui pèche, il donne l’occupation de rassembler et d’amasser, pour donner à celui qui est bon devant Dieu. Cela aussi est vanité et poursuite du vent.