Écho du Témoignage:Fragments (2)

De mipe
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Ecclésiaste 3, 1-8. La clé de ce passage, et du livre tout entier, se trouve, croyons-nous, dans l’expression « sous le soleil ». L’Esprit de Dieu nous a donné, dans cet intéressant petit livre, un commentaire sur tout ce qui se passe sous le soleil, un brillant tableau de la vieille création et de l’homme au milieu d’elle. « Sous le soleil », il y a un temps pour tout. Dieu a fait une chose à l’opposite de l’autre. S’il y a la naissance, il y a la mort ; s’il y a le rire, il y a les larmes ; la souffrance fait face à la joie. Il en est ainsi « sous le soleil » : c’est la loi de la vieille création. Mais regardez Paul en Philippiens 3. Avait-il « un temps pour toute chose » ? Non. « Je fais une chose », dit-il. Et pourquoi ? Parce qu’il avait trouvé sa vie, sa sphère et son objet, « au-dessus du soleil » — dans cette « nouvelle création » dont Christ est la Tête, le centre, et dans laquelle « toutes choses sont de Dieu ». Il n’arrive que trop fréquemment qu’on se sert de ce passage pour justifier la poursuite des choses terrestres, mais cela est fait invariablement par ceux dont le cœur est à ce présent siècle mauvais, et qui sont assez audacieux pour citer l’Écriture en défense de leur mondanité. Plaignons de telles personnes et prions pour elles.


L’histoire de la Bible est l’histoire du péché originel ; la doctrine de la Bible est la doctrine relative à la manière dont Dieu l’ôte pour toujours.


Vous ne verrez jamais un chrétien dans un bon état, qui ne garde son corps comme un sacrifice vivant pour Dieu