Écho du Témoignage:Sens typique des métaux du tabernacle
L’or représente la justice intrinsèque dans la nature de Dieu, ce dont nous nous approchons en Lui : je ne dis pas Son essence, mais ce avec quoi nous entrons en rapport. Nous parvenons jusqu’à l’or en vertu du sang, lequel non seulement nous introduit, mais a aussi glorifié Dieu parfaitement quant au péché.
L’airain symbolise le jugement de la justice en tant qu’appliquée à l’homme. C’est pour cela que l’autel des holocaustes aussi bien que la cuve étaient d’airain ; l’un jugeant le péché par un sacrifice, l’autre par la Parole. Cela marquait le caractère immuable de ce jugement. Les soubassements des piliers du parvis étaient d’airain. Le mal, mesuré d’après ce que l’homme doit être pour Dieu, a été mis de côté à l’autel d’airain ; ceci purifie la conscience, de même que le sang sur le propitiatoire transporte dans la lumière de Dieu Lui-même.
Mais les filets et les crochets étaient d’argent, comme ce qui donnait de la stabilité était le jugement ou l’œuvre de Guilgal. Les courtines séparaient le profane du sacré, c’est-à-dire du peuple de Dieu, en tant que séparé avec Lui du monde. Les crochets des piliers et les filets étaient d’argent : ceci paraît désigner la grâce, en tant qu’elle se déploie dans l’homme, la grâce de Dieu, comme l’airain indiquait le jugement de Dieu, ferme et immuable. Ainsi la grâce met en sûreté, mais elle était l’ornement. Le jugement dans les voies de Dieu met aussi à l’abri, mais c’est sa stabilité et comme le fondement de l’immutabilité de Dieu. De fait, c’est de la grâce que tout dépend dans son maintien pratique.