Études Scripturaires:Aphorismes (n° 18)
30 septembre 1857
L’homme n’est jamais justifié par l’expérience ; il est justifié par la foi.
L’Esprit de Dieu n’est jamais notre justice ; Il est puissance en nous : mais Christ est notre justice.
L’expérience de la foi n’a jamais le moi pour objet — il n’y a point de foi dans mes sentiments propres — j’ai foi en Dieu.
Parce que nous sommes enfants, Dieu nous scelle. Douter que Dieu soit pour nous, c’est de l’incrédulité.
La vérité oblige.
La connaissance ne peut pas aimer ; il faut que nous soyons nés de Dieu pour aimer ; car « Dieu est amour ».
Quand nous perdons le sentiment de la présence de Dieu, la conscience est endormie et elle se réveillera.
Paul expose les conseils de Dieu. Jean expose la nature de Dieu — la vie éternelle manifestée en Christ et qui nous est communiquée.
En Paul nous avons le développement de la connaissance ; en Jean, le développement des affections.
La question de la justification est présentée dans les épîtres aux Romains et aux Galates ; dans celles de Pierre, c’est le gouvernement de Dieu dans le désert ; en Jean, c’est la communication de la vie.
Le septième chapitre des Romains présente la forme légale du combat ; les Galates offrent la forme chrétienne du combat. Dans le septième chapitre des Romains, il n’est pas question de l’Esprit ; mais les Galates parlent de la chair qui convoite contre l’Esprit, et de l’Esprit qui désire le contraire de la chair. Dans les Romains, il s’agit de la loi, et non de Christ ni de l’Esprit.
L’homme a chassé Dieu du monde en crucifiant Jésus.