Messager Évangélique:Les deux Marie — de Béthanie et de Magdala

De mipe
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Marie de Béthanie peut nous présenter le vrai état moral de l’Église, l’Épouse céleste ; elle a la capacité morale qui discerne la personne de Jésus comme étant du ciel ; et elle prend place à Ses pieds, L’écoutant et se nourrissant des paroles qui sortent de Sa bouche. Son estimation de Jésus et ce qu’elle a compris de Lui, la conduisent, dans son service pour son Seigneur, à dépenser ce qu’elle a de plus précieux ; c’est le fruit de son amour pour Lui, que de savoir L’honorer ainsi ; et cela dans les dispositions que donne le revêtement d’un esprit humble — et heureuse de son assujettissement à Christ, elle se sert de ce qui en est la marque pour Lui essuyer les pieds. Elle possède son objet, et il lui suffit, présent ou absent ; nous ne la remarquons pas avec celles qui Le cherchent au sépulcre.

Marie de Magdala nous présente le résidu juif affectionné au Messie ; ceux qui arrivent les premiers à la connaissance de Sa résurrection, et qui pourront l’annoncer à d’autres ; elle ne doit point toucher Jésus, il faut qu’Il revienne d’en haut pour que Ses relations juives soient rétablies ; elle est possédée par l’amour de l’épouse du Cantique, au lieu d’être possédée par sept démons. Elle cherche l’Époux avec diligence, et sans se laisser rebuter par les obstacles ; elle Le trouve et Le possède. L’une et l’autre de ces femmes nous présentent le vrai état moral de l’épouse, soit céleste, soit de celle qui est sur la terre. En d’autres termes, ces femmes peuvent nous présenter, au point de vue symbolique d’épouses, les deux grands principes selon lesquels Jésus établit Ses relations. Les Juifs sont Sa chair et Ses os en qualité de parenté ; l’Église est de Sa chair et de Ses os, comme Ève tirée de Lui, et c’est en vertu de cette qualité que Jésus se L’unit comme épouse. Toutes deux sont entièrement captivées, éprises de la beauté de leur Époux, aimant leur Seigneur : « de tout leur cœur, de toute leur âme, de toute leur force, et de toute leur pensée ». C’est l’état normal d’une âme qui appartient à l’une ou à l’autre de ces positions.