Messager Évangélique:Les deux sœurs, Marthe et Marie

De mipe
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Elles étaient toutes deux chères à Jésus ; toutes deux, elles aimaient Jésus, mais elles étaient différentes. L’une voyait la fatigue du Seigneur et voulait Lui donner quelque chose ; la foi de l’autre devinait Sa plénitude, et ne désirait que se nourrir de Lui.

Le service de Marthe plaisait au Seigneur et était reconnu par Lui, mais Il ne voulait pas que ce service troublât la communion de Marie. Marie connaissait le cœur de son Maître ; sa communion avec Lui était plus intime et plus profonde que celle de sa sœur ; son cœur s’était attaché à Jésus, elle se tenait assise à Ses pieds, s’abreuvant aux fleuves de la grâce et de la vérité qui découlaient de Ses lèvres. C’est une bénédiction que de servir le Seigneur, mais c’est une bénédiction plus grande encore de jouir de Lui ; aussi dès que Marthe veut mettre en opposition le service extérieur et la communion, le Seigneur lui dit que Marie a choisi la bonne part, et qu’elle Le restaure bien plus pleinement que ne pourrait le faire toute son activité à elle et toute l’abondance de sa maison.

Ce simple récit sert à mettre en évidence un grand principe : donner est la gloire de Dieu et ce à quoi Il prend plaisir. Il cherche des cœurs vides, désireux de recevoir, des cœurs croyants, afin qu’ils deviennent les vases dans lesquels Il fera couler à flot Sa bonté : Il veut nous amener à jouir de Sa propre félicité. À lui appartient la place la plus élevée : c’est Lui qui donne, et de Lui nous avons à recevoir. À Lui il appartient de bénir ; à nous d’être débiteurs, car « sans contredit le moindre est béni par Celui qui est plus excellent ».

Quelque agréables que soient au Seigneur les services volontaires des siens, rien ne Lui plaît davantage cependant que de nous voir recevoir continuellement ce qu’Il nous offre dans les trésors de Sa grâce. Rien ne L’honore plus que lorsque nous prenons notre position de créatures dépendantes et que nous reconnaissons Sa gloire divine, Le laissant sans cesse donner, sans cesse bénir, sans cesse remplir nos cœurs reconnaissants des eaux de la fontaine intarissable de Sa propre plénitude.