Messager Évangélique:Les trois manifestations de Jésus à ses disciples, dans l’évangile de Jean

De mipe
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Jésus se présente premièrement à Marie qui Le cherche parmi les morts ; ceci est un point de vue à part, avec ce qui s’y rapporte comme message que Jésus lui donne pour Ses disciples, et ce qui est remarqué par les deux disciples qui vont au sépulcre. Ainsi le suaire plié en un lieu à part, ce qui a certainement une importance, je pense celle d’attirer l’attention sur le fait qu’il y a des choses concernant Christ, qui doivent être envisagées à part ; par exemple, Il a été donné pour tête à l’Église qui est Son corps ; cela s’explique par le mystère révélé.

Ce premier jour de la semaine, Jésus apparaît à Ses disciples, jour de la résurrection, jour où Ses disciples se réunissent pour rappeler Sa mort jusqu’à Son retour ; jour de cette présente dispensation, où le Seigneur, après les avoir salués, leur donne ce message : « Comme mon Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie ». C’est la position des disciples pendant cette dispensation, envoyés du ciel, après y avoir été reçus en Lui ressuscité, comme Il a été envoyé par le Père ; pour participer à Ses souffrances, étant dans la même position en ce monde, dans les mêmes circonstances, et ensuite quittant ce monde pour retourner auprès de Lui, comme Lui est retourné auprès du Père ; c’est un point de vue qui ressort de Sa première manifestation ; cela est pour ceux de la foi, quoique réunis avec crainte, en faiblesse de foi. Là aussi se trouve l’intelligence et la bénédiction du mystère révélé.

Huit jours après, nous avons ce qui concerne le résidu juif le plus en retard, ceux qui ne croiront que lorsqu’ils verront Celui qu’ils ont percé. L’intervalle de huit jours se rapporte, je pense, à la dernière semaine prophétique qui reste à accomplir, pour que les Juifs puissent jouir des promesses qui se rapportent à leur bénédiction comme peuple de Dieu. Mais il est dit en contraste avec ceux-là : « Bienheureux sont ceux qui n’ont point vu, et qui ont cru ».

La troisième fois se rapporte à la pleine bénédiction par la présence du Seigneur. Sa grâce y brille du même éclat lorsqu’Il reçoit les siens pour faire Sa demeure avec eux, que lorsqu’Il les a reçus selon la parfaite justification qu’Il leur a acquise. Tous nous avons des choses à regretter quant à notre conduite par rapport à ce bien-aimé Sauveur qui n’est qu’amour et que grâce envers nous ; tous nous avons pendant notre marche ici-bas des reproches à recevoir, et des peines de cœur à endurer à cause de nos infidélités, et de nos manques d’amour envers Lui ; comme c’était le cas des disciples qui nous sont mentionnés ici, tous avaient été dans le cas d’être repris, tancés, corrigés, même Nathanaël qui avait reçu un beau témoignage de Jésus, et qui en même temps est repris pour n’avoir cru que parce que Jésus lui dit, qu’Il le voyait sous le figuier avant que Philippe l’eût appelé. Mais nous voyons ici lorsque Jésus se présente, qu’Il n’a plus rien à leur dire à ce sujet ; il n’y a plus lieu aux reproches en quoi que ce soit, ni aux uns ni aux autres. Il les reçoit selon Son amour et Sa parfaite grâce : « Venez et dînez ». Il leur donne du pain, Il leur donne du poisson, Il les sert tous Lui-même après les avoir admis à Sa table sans distinction ! C’est bien le cas de dire avec le cantique : « Oh ! quel amour ! ». Et malgré toute la pensée de ce que nous avons été, nous le savons déjà et nous le saurons dans la perfection, et pour toute l’éternité, qu’il n’y aura plus qu’une joie inaltérable dans la présence et le bonheur de Celui qui est amour ! Il y aura cette différence avec la bénédiction juive, c’est que la beauté de Jésus sera réfléchie dans une plus grande mesure de discernement, de perfection et de lumière dans les célestes, il y aura une plus grande capacité pour discerner Dieu et l’Agneau, et en jouir.