| Caïn ne s’arrêta pas : « il était du méchant » ({{Pass-txt|1 Jean chapitre 3 verset 12|UJe3v12}}) et il voulait accomplir les désirs de son père, étant du diable qui a été meurtrier dès le commencement ({{Pass-txt|Jean chapitre 8 verset 44|Jea8v44}}). Fruit d’une génération déchue et apostate, Caïn était le premier-né de la race qui livra Jésus pour être crucifié : une race remplie de propre justice, et meurtrière. Caïn tua Abel, son frère, par envie, parce que ses œuvres étaient mauvaises et que celles de son frère étaient justes ({{Pass-txt|1 Jean chapitre 3 verset 12|UJe3v12}}) ; les Juifs aussi livrèrent Jésus par envie ({{Pass-txt|Matthieu chapitre 27 verset 18|Mat27v18}}), et le monde ne fait pas autrement : « Ne vous étonnez pas, mes frères, si le monde vous hait… Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un meurtrier et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui » ({{Pass-txt|1 Jean chapitre 3 verset 15|UJe3v15}}). « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui serait sien, mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis du monde, à cause de cela, le monde vous hait » ({{Pass-txt|Jean chapitre 15 versets 18 et 19|Jea15v18,19}}). | | Caïn ne s’arrêta pas : « il était du méchant » ({{Pass-txt|1 Jean chapitre 3 verset 12|UJe3v12}}) et il voulait accomplir les désirs de son père, étant du diable qui a été meurtrier dès le commencement ({{Pass-txt|Jean chapitre 8 verset 44|Jea8v44}}). Fruit d’une génération déchue et apostate, Caïn était le premier-né de la race qui livra Jésus pour être crucifié : une race remplie de propre justice, et meurtrière. Caïn tua Abel, son frère, par envie, parce que ses œuvres étaient mauvaises et que celles de son frère étaient justes ({{Pass-txt|1 Jean chapitre 3 verset 12|UJe3v12}}) ; les Juifs aussi livrèrent Jésus par envie ({{Pass-txt|Matthieu chapitre 27 verset 18|Mat27v18}}), et le monde ne fait pas autrement : « Ne vous étonnez pas, mes frères, si le monde vous hait… Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un meurtrier et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui » ({{Pass-txt|1 Jean chapitre 3 verset 15|UJe3v15}}). « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui serait sien, mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis du monde, à cause de cela, le monde vous hait » ({{Pass-txt|Jean chapitre 15 versets 18 et 19|Jea15v18,19}}). |
− | « Et Jéhovah dit à Caïn : Où est Abel, ton frère ? Et il lui répondit : Je ne sais ; suis-je le gardien de mon frère, moi ? » ({{Pass-txt|Genèse 4, 9|Gen4v9}}). La nature corrompue du premier incrédule se manifeste par toute sorte de voies de méchanceté ; la source qui devait découler en « toute souillure et superfluité de malice » ({{Pass-txt|Jacques chapitre 1 verset 21|Jac1v21}}) jaillissait en lui déjà : Caïn ose se justifier, et il ment. Il voulait accomplir les désirs de « son père, le diable », qui « n’a point persévéré dans la vérité, car il n’y a pas de vérité en lui : s’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur et le père du mensonge » ({{Pass-txt|Jean chapitre 8 verset 44|Jea8v44}}). « Mais ne vous abusez pas, dit l’apôtre, on ne se moque pas de Dieu : ce que l’homme aura semé, il le moissonnera aussi » ({{Pass-txt|Galates chapitre 6 verset 7|Gal6v7}}). « Et Dieu dit : Qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre vers moi ; maintenant donc tu seras maudit… » ({{Pass-txt|Genèse chapitre 4 versets 10 à 12|Gen4v10-12}}). | + | « Et Jéhovah dit à Caïn : Où est Abel, ton frère ? Et il lui répondit : Je ne sais ; suis-je le gardien de mon frère, moi ? » ({{Pass-txt|Genèse chapitre 4 verset 9|Gen4v9}}). La nature corrompue du premier incrédule se manifeste par toute sorte de voies de méchanceté ; la source qui devait découler en « toute souillure et superfluité de malice » ({{Pass-txt|Jacques chapitre 1 verset 21|Jac1v21}}) jaillissait en lui déjà : Caïn ose se justifier, et il ment. Il voulait accomplir les désirs de « son père, le diable », qui « n’a point persévéré dans la vérité, car il n’y a pas de vérité en lui : s’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur et le père du mensonge » ({{Pass-txt|Jean chapitre 8 verset 44|Jea8v44}}). « Mais ne vous abusez pas, dit l’apôtre, on ne se moque pas de Dieu : ce que l’homme aura semé, il le moissonnera aussi » ({{Pass-txt|Galates chapitre 6 verset 7|Gal6v7}}). « Et Dieu dit : Qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre vers moi ; maintenant donc tu seras maudit… » ({{Pass-txt|Genèse chapitre 4 versets 10 à 12|Gen4v10-12}}). |
| Toutefois Dieu tarde à frapper ; il use de sa longue patience à l’égard de Caïn, et il l’épargne encore ; « il met une marque sur lui afin que quiconque le trouverait ne le tuât point » ({{Pass-txt|Genèse chapitre 4 verset 15|Gen4v15}}). Quant à son gouvernement de ce monde, Dieu épargne encore le meurtrier de son frère et ne veut pas qu’aucun homme lève la main contre lui. Dieu dans Sa patience et pour manifester le fond du cœur de l’homme, abandonne l’homme à ses propres voies ; et ce n’est que plus tard, quand le moment fixé par Ses conseils est venu, qu’Il établit un gouvernement sur la terre et plaça le glaive entre les mains de l’homme. ''Alors'' Il dit à Noé : « Celui qui aura répandu le sang de l’homme…, par l’homme son sang sera répandu » ({{Pass-txt|Genèse chapitre 9 verset 6|Gen9v6}}). Mais lors du crime de Caïn, Dieu ne permit pas à un seul membre de la famille humaine de porter la main sur le meurtrier d’Abel ; Il voulait faire comprendre à l’homme que la méchanceté de Caïn était celle de tout homme ; Il voulait que tous fussent humiliés par la conviction « que tous ont péché et qu’ils sont entièrement destitués de la gloire de Dieu » ({{Pass-txt|Romains chapitre 3 verset 23|Rom3v23}}). « Ô homme, qui que tu sois qui juges, tu es sans excuse, car en ce que tu juges les autres, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges, tu commets les mêmes choses » ({{Pass-txt|Romains chapitre 2 verset 1|Rom2v1}}). ― « Et Jésus dit : Que celui qui est sans péché, jette le premier la pierre contre elle » ({{Pass-txt|Jean chapitre 8 verset 7|Jea8v7}}). « Il n’y a pas de juste, non pas même un seul » ({{Pass-txt|Romains chapitre 3 verset 10|Rom3v10}}). | | Toutefois Dieu tarde à frapper ; il use de sa longue patience à l’égard de Caïn, et il l’épargne encore ; « il met une marque sur lui afin que quiconque le trouverait ne le tuât point » ({{Pass-txt|Genèse chapitre 4 verset 15|Gen4v15}}). Quant à son gouvernement de ce monde, Dieu épargne encore le meurtrier de son frère et ne veut pas qu’aucun homme lève la main contre lui. Dieu dans Sa patience et pour manifester le fond du cœur de l’homme, abandonne l’homme à ses propres voies ; et ce n’est que plus tard, quand le moment fixé par Ses conseils est venu, qu’Il établit un gouvernement sur la terre et plaça le glaive entre les mains de l’homme. ''Alors'' Il dit à Noé : « Celui qui aura répandu le sang de l’homme…, par l’homme son sang sera répandu » ({{Pass-txt|Genèse chapitre 9 verset 6|Gen9v6}}). Mais lors du crime de Caïn, Dieu ne permit pas à un seul membre de la famille humaine de porter la main sur le meurtrier d’Abel ; Il voulait faire comprendre à l’homme que la méchanceté de Caïn était celle de tout homme ; Il voulait que tous fussent humiliés par la conviction « que tous ont péché et qu’ils sont entièrement destitués de la gloire de Dieu » ({{Pass-txt|Romains chapitre 3 verset 23|Rom3v23}}). « Ô homme, qui que tu sois qui juges, tu es sans excuse, car en ce que tu juges les autres, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges, tu commets les mêmes choses » ({{Pass-txt|Romains chapitre 2 verset 1|Rom2v1}}). ― « Et Jésus dit : Que celui qui est sans péché, jette le premier la pierre contre elle » ({{Pass-txt|Jean chapitre 8 verset 7|Jea8v7}}). « Il n’y a pas de juste, non pas même un seul » ({{Pass-txt|Romains chapitre 3 verset 10|Rom3v10}}). |