Ligne 1 : |
Ligne 1 : |
| {{SujetPass|Rut|me1862401^Messager Évangélique}}{{Sujet|Ruth (personne)|me1862401^Messager Évangélique}} | | {{SujetPass|Rut|me1862401^Messager Évangélique}}{{Sujet|Ruth (personne)|me1862401^Messager Évangélique}} |
− | {{Titre|Ruth, ou bénédiction et repos|M.E. 1862 - Ruth, ou bénédiction et repos}}<noinclude>{{Description|Article du Messager Évangélique sur l’obtention de la paix et du repos, à travers l’exemple de Ruth|Ruth,paix,repos,Messager Évangélique}}</noinclude> | + | {{Titre|Ruth, ou bénédiction et repos<ref>Voir [[Traité:Ruth ou bénédiction et repos|le traité]].</ref>|M.E. 1862 - Ruth, ou bénédiction et repos}}<noinclude>{{Description|Article du Messager Évangélique sur l’obtention de la paix et du repos, à travers l’exemple de Ruth|Ruth,paix,repos,Messager Évangélique}}</noinclude> |
| {{RefME|1862|401-420}} | | {{RefME|1862|401-420}} |
| + | [[Catégorie:Stanley_C.| |Ruth ou bénédiction et repos]] |
| {{Exergue|« Ne te chercherai-je pas du repos, afin que tu sois heureuse ? »|{{Pass|Ruth 3, 1|Rut3v1}}}} | | {{Exergue|« Ne te chercherai-je pas du repos, afin que tu sois heureuse ? »|{{Pass|Ruth 3, 1|Rut3v1}}}} |
| Mon intention, en écrivant ces lignes, n’est pas d’expliquer le livre de Ruth selon sa portée typique, quant aux voies de Dieu à l’égard du résidu et de la nation d’Israël, dans les jours à venir. | | Mon intention, en écrivant ces lignes, n’est pas d’expliquer le livre de Ruth selon sa portée typique, quant aux voies de Dieu à l’égard du résidu et de la nation d’Israël, dans les jours à venir. |
Ligne 19 : |
Ligne 20 : |
| Béni soit le Dieu de toute grâce, il en est toujours ainsi. Si loin que l’''enfant'' puisse s’être égaré — quelque profonds que soient son chagrin et l’amertume de son âme, au moment du départ, c’est toujours le commencement de la récolte des orges quand il revient. Pauvre âme égarée dans tes voies et malheureuse, que le Seigneur te ramène et te rétablisse dans la demeure de Son amour ! Quelle bénédiction t’attend là ! Et quelle bénédiction attendait Naomi ! Non seulement c’est le commencement de la récolte des orges, mais encore Boaz, le maître de la moisson, est le proche parent de la craintive Naomi. | | Béni soit le Dieu de toute grâce, il en est toujours ainsi. Si loin que l’''enfant'' puisse s’être égaré — quelque profonds que soient son chagrin et l’amertume de son âme, au moment du départ, c’est toujours le commencement de la récolte des orges quand il revient. Pauvre âme égarée dans tes voies et malheureuse, que le Seigneur te ramène et te rétablisse dans la demeure de Son amour ! Quelle bénédiction t’attend là ! Et quelle bénédiction attendait Naomi ! Non seulement c’est le commencement de la récolte des orges, mais encore Boaz, le maître de la moisson, est le proche parent de la craintive Naomi. |
| | | |
− | Une étrangère s’en va glaner dans le champ : c’est Ruth la Moabite. Combien cela ressemble au pécheur qui va pour la première fois entendre la Parole de vie — glaner quelques épis de bénédiction ! En tant que Moabite, elle était par elle-même étrangère à la république d’Israël, sans Dieu et sans espérance. Toutefois, quelque chose l’avait tirée de la maison de la mort, pour l’amener dans le champ de Boaz. Il en est ainsi du pécheur dont le cœur a été touché par l’Esprit de Dieu. Perdu et coupable en lui-même, étranger à Dieu et à la paix, il est néanmoins attiré au lieu où les serviteurs de Christ font la récolte du champ. Puis Boaz dit au serviteur qui avait charge sur les moissonneurs : {{Pass|« Qui est cette jeune fille ? »|Rut2v5|2, 5}}. Le serviteur lui dit que c’est Ruth, et ce qu’elle a fait {{Pass|« depuis le matin jusqu’à cette heure »|Rut2v7|2, 7}}. Il savait qui elle était et d’où elle était venue. Tout de même, le Saint Esprit, établi sur les serviteurs de Christ, sait parfaitement d’où est et ce qu’est chaque pécheur amené à Jésus. Alors Ruth entend la voix de Boaz qui lui dit : {{Pass|« Écoute, ma fille, ne va point glaner dans un autre champ et même ne sort point d’ici et ne bouge point d’ici d’auprès de mes jeunes filles »|Rut2v8|2, 8}}. Quelles paroles pleines de tendresse ! Il ne la chasse point de son champ comme une indigne Moabite ; mais il assure, par ses paroles, la bienvenue à un cœur étranger et affligé. Touchante image de Celui qui {{Pass|ne brise pas le roseau cassé et qui n’éteint pas le lumignon fumant|Mat12v20|a}} ! {{Pass|« Venez à moi, dit Jésus, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos »|Mat11v28|a}}. Quelque vils, quelque coupables que nous soyons, et quelque faible que soit le désir planté dans le cœur par Celui qui attire à Jésus, le pécheur trouve dans la présence de Jésus ce que Ruth trouva dans la présence de Boaz — une parfaite bienvenue. C’est là un fait béni. Comme Ruth entendit la voix de Boaz, ainsi Jésus dit : {{Pass|« Mes brebis entendent ma voix, et je les connais et elles me suivent »|Jea10v27|a}}. {{Pass|« Ne va point glaner dans un autre champ, dit Boaz ; mais demeure ici »|Rut2v8|2, 8}}. Et vous, cher jeune croyant, demeurez près de Jésus. N’allez pas chercher votre plaisir dans un autre champ — ne vous laissez entraîner ni à bal, ni à concert, ni aux assemblées mondaines et à leurs plaisirs. Êtes-vous attirés à Jésus ? Attachez-vous à Lui d’un cœur bien décidé. J’ai souvenir d’une jeune personne de ma connaissance, dont le Seigneur avait touché le cœur ; après quoi elle se laissa persuader d’aller encore une fois au bal. Elle y alla, dansa, et fut ramenée du bal pour être couchée sur son lit de mort. Ses prétendus amis refusèrent de laisser entrer auprès d’elle tous ceux qui auraient pu parler de l’amour de Jésus à son cœur angoissé. Mais ils ne pouvaient exclure Jésus Lui-même. Son amour est un amour qui ne change pas. On apprit par la bonne qui l’avait soignée, qu’elle était morte dans la paix de Dieu. {{Pass|« Qui nous séparera de l’amour de Christ ? »|Rom8v35|a}}. Que la pensée de Son amour vous empêche donc d’aller glaner dans un autre champ. De nos jours ces avertissements sont d’autant plus nécessaires, que bon nombre de personnes semblent marcher avec Christ un jour et avec le monde le lendemain. | + | Une étrangère s’en va glaner dans le champ : c’est Ruth la Moabite. Combien cela ressemble au pécheur qui va pour la première fois entendre la Parole de vie — glaner quelques épis de bénédiction ! En tant que Moabite, elle était par elle-même étrangère à la république d’Israël, sans Dieu et sans espérance. Toutefois, quelque chose l’avait tirée de la maison de la mort, pour l’amener dans le champ de Boaz. Il en est ainsi du pécheur dont le cœur a été touché par l’Esprit de Dieu. Perdu et coupable en lui-même, étranger à Dieu et à la paix, il est néanmoins attiré au lieu où les serviteurs de Christ font la récolte du champ. Puis Boaz dit au serviteur qui avait charge sur les moissonneurs : {{Pass|« Qui est cette jeune fille ? »|Rut2v5|2, 5}}. Le serviteur lui dit que c’est Ruth, et ce qu’elle a fait {{Pass|« depuis le matin jusqu’à cette heure »|Rut2v7|2, 7}}. Il savait qui elle était et d’où elle était venue. Tout de même, le Saint Esprit, établi sur les serviteurs de Christ, sait parfaitement d’où est et ce qu’est chaque pécheur amené à Jésus. Alors Ruth entend la voix de Boaz qui lui dit : {{Pass|« Écoute, ma fille, ne va point glaner dans un autre champ et même ne sors point d’ici et ne bouge point d’ici d’auprès de mes jeunes filles »|Rut2v8|2, 8}}. Quelles paroles pleines de tendresse ! Il ne la chasse point de son champ comme une indigne Moabite ; mais il assure, par ses paroles, la bienvenue à un cœur étranger et affligé. Touchante image de Celui qui {{Pass|ne brise pas le roseau cassé et qui n’éteint pas le lumignon fumant|Mat12v20|a}} ! {{Pass|« Venez à moi, dit Jésus, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos »|Mat11v28|a}}. Quelque vils, quelque coupables que nous soyons, et quelque faible que soit le désir planté dans le cœur par Celui qui attire à Jésus, le pécheur trouve dans la présence de Jésus ce que Ruth trouva dans la présence de Boaz — une parfaite bienvenue. C’est là un fait béni. Comme Ruth entendit la voix de Boaz, ainsi Jésus dit : {{Pass|« Mes brebis entendent ma voix, et je les connais et elles me suivent »|Jea10v27|a}}. {{Pass|« Ne va point glaner dans un autre champ, dit Boaz ; mais demeure ici »|Rut2v8|2, 8}}. Et vous, cher jeune croyant, demeurez près de Jésus. N’allez pas chercher votre plaisir dans un autre champ — ne vous laissez entraîner ni à bal, ni à concert, ni aux assemblées mondaines et à leurs plaisirs. Êtes-vous attirés à Jésus ? Attachez-vous à Lui d’un cœur bien décidé. J’ai souvenir d’une jeune personne de ma connaissance, dont le Seigneur avait touché le cœur ; après quoi elle se laissa persuader d’aller encore une fois au bal. Elle y alla, dansa, et fut ramenée du bal pour être couchée sur son lit de mort. Ses prétendus amis refusèrent de laisser entrer auprès d’elle tous ceux qui auraient pu parler de l’amour de Jésus à son cœur angoissé. Mais ils ne pouvaient exclure Jésus Lui-même. Son amour est un amour qui ne change pas. On apprit par la bonne qui l’avait soignée, qu’elle était morte dans la paix de Dieu. {{Pass|« Qui nous séparera de l’amour de Christ ? »|Rom8v35|a}}. Que la pensée de Son amour vous empêche donc d’aller glaner dans un autre champ. De nos jours ces avertissements sont d’autant plus nécessaires, que bon nombre de personnes semblent marcher avec Christ un jour et avec le monde le lendemain. |
| | | |
| {{Pass|« Et si tu as soif, lui dit encore Boaz, va aux vaisseaux et bois de ce que les garçons auront puisé »|Rut2v9|2, 9}}. Combien cela ressemble aux paroles de Jésus : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive » ({{Pass|Jean 7, 37|Jea7v37}}). Et le prophète crie de même : « Ô vous tous qui êtes altérés, venez aux eaux » ({{Pass|És. 55, 1|Esa55v1}}). Et encore les dernières paroles de Jésus nous disent : « À celui qui aura soif, je donnerai de la fontaine d’eau vive sans qu’elle lui coûte rien » ({{Pass|Apoc. 22, 17|Apo22v17}}). Quelle grâce précieuse ! — {{Pass|« Alors elle tomba le visage contre terre, et se prosterna et lui dit : Comment ai-je trouvé grâce devant toi, que tu me connaisses, vu que je suis étrangère ? »|Rut2v10|2, 10}}. | | {{Pass|« Et si tu as soif, lui dit encore Boaz, va aux vaisseaux et bois de ce que les garçons auront puisé »|Rut2v9|2, 9}}. Combien cela ressemble aux paroles de Jésus : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive » ({{Pass|Jean 7, 37|Jea7v37}}). Et le prophète crie de même : « Ô vous tous qui êtes altérés, venez aux eaux » ({{Pass|És. 55, 1|Esa55v1}}). Et encore les dernières paroles de Jésus nous disent : « À celui qui aura soif, je donnerai de la fontaine d’eau vive sans qu’elle lui coûte rien » ({{Pass|Apoc. 22, 17|Apo22v17}}). Quelle grâce précieuse ! — {{Pass|« Alors elle tomba le visage contre terre, et se prosterna et lui dit : Comment ai-je trouvé grâce devant toi, que tu me connaisses, vu que je suis étrangère ? »|Rut2v10|2, 10}}. |
Ligne 66 : |
Ligne 67 : |
| Que l’on se souvienne donc bien de ceci, savoir : qu’après la croix, on ne peut plus être remis ''à l’épreuve sous'' la loi. Il a été démontré une fois pour toutes que l’homme est perdu, coupable, et rien que cela, et que la loi ne peut lui procurer ni la rédemption, ni une vie nouvelle, ni la paix avec Dieu. Toute tentative donc de retourner en arrière de la croix pour se replacer sous la loi, est pure folie. « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous. Car tous ceux qui sont sur le principe des œuvres de loi, sont sous malédiction » ({{Pass|Gal. 3|Gal3v13,10}}). Voilà ce qui tranche et termine la question. La croix est la ''fin'' de la loi, le commencement et le fondement de la grâce — la grande barrière qui empêche que l’on passe de l’un des deux terrains vers l’autre. Si c’est par les œuvres, ce n’est plus par la grâce. | | Que l’on se souvienne donc bien de ceci, savoir : qu’après la croix, on ne peut plus être remis ''à l’épreuve sous'' la loi. Il a été démontré une fois pour toutes que l’homme est perdu, coupable, et rien que cela, et que la loi ne peut lui procurer ni la rédemption, ni une vie nouvelle, ni la paix avec Dieu. Toute tentative donc de retourner en arrière de la croix pour se replacer sous la loi, est pure folie. « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous. Car tous ceux qui sont sur le principe des œuvres de loi, sont sous malédiction » ({{Pass|Gal. 3|Gal3v13,10}}). Voilà ce qui tranche et termine la question. La croix est la ''fin'' de la loi, le commencement et le fondement de la grâce — la grande barrière qui empêche que l’on passe de l’un des deux terrains vers l’autre. Si c’est par les œuvres, ce n’est plus par la grâce. |
| | | |
− | Venons-en maintenant à la résurrection. La mort de Christ, la propitiation pour nos péchés, n’aurait jamais pu, sans la résurrection, donner la paix au pécheur. C’est là le grand point sur lequel l’apôtre insiste en {{Pass|1 Corinthiens 15, 17|UCo15v17}}, quand il dit : « Si Christ n’est pas ressuscité, votre foi est vaine et vous êtes encore dans vos péchés ». Comme cela prouve la profonde réalité de la responsabilité que Jésus avait assumée pour nous. S’Il n’avait pas accompli une parfaite rédemption en donnant Sa vie, Il n’aurait pas pu ressusciter. Si nous étions encore dans nos péchés, non réconciliés avec Dieu, Il serait resté parmi les morts. Si nos péchés n’ont pas été ôtés, Il ne peut pas être ressuscité pour notre justification. Il ne peut être Lui-même en repos, assis à la droite de la Majesté dans les cieux, à moins qu’Il n’ait pour toujours ôté nos péchés. Voici donc maintenant la question : Dieu L’a-t-Il, oui ou non, ressuscité d’entre les morts pour notre justification ? A-t-Il été élevé dans les cieux, siège-t-Il là-haut, oui ou non ? Très certainement Il y est. Eh bien ! cela termine et tranche pour toujours la question de nos péchés. Cela prouve, sans laisser le moindre doute, que nos péchés ont été ôtés par la mort de Jésus et pour toujours. Aussi longtemps que Jésus siège dans les hauts lieux, avec ce même corps qui a été pendu au bois, chargé de nos péchés, aussi longtemps Il est notre justice, et nous avons de la part de Dieu l’assurance qu’Il ne se souviendra plus de nos péchés, ni de nos iniquités. La résurrection de Jésus, monté aux cieux, est donc la réponse de notre conscience devant Dieu. Et plus que cela ; car tout ce que Dieu a fait pour Christ en Le ressuscitant d’entre les morts, Il l’a fait pour nous en Lui, notre substitut. Oui, {{Pass|« Dieu qui est riche en miséricorde, à cause de son grand amour dont Il nous a aimés, alors même que nous étions morts dans nos fautes, nous a vivifiés avec le Christ (vous êtes sauvés par la grâce), et nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes dans le Christ Jésus »|Eph2v4-6|a}}. Ainsi, de même que Ruth n’était plus dans la condition qui lui était propre comme Moabite, pauvre et rejetée, mais était devenu l’épouse honorée de Boaz, ainsi aussi la position et la condition actuelle du croyant, devant Dieu, n’est plus en rapport avec ce qu’il est par lui-même, pécheur coupable et condamné ; et à coup sûr elle n’est pas ce qu’elle ''serait'', s’il était replacé sous le jugement de la loi. Non, {{Pass|ces choses vieilles sont complètement passées|DCo5v17|a}}, et la position du croyant est entièrement de Dieu en Christ, le chef de la nouvelle création. | + | Venons-en maintenant à la résurrection. La mort de Christ, la propitiation pour nos péchés, n’aurait jamais pu, sans la résurrection, donner la paix au pécheur. C’est là le grand point sur lequel l’apôtre insiste en {{Pass|1 Corinthiens 15, 17|UCo15v17}}, quand il dit : « Si Christ n’est pas ressuscité, votre foi est vaine et vous êtes encore dans vos péchés ». Comme cela prouve la profonde réalité de la responsabilité que Jésus avait assumée pour nous. S’Il n’avait pas accompli une parfaite rédemption en donnant Sa vie, Il n’aurait pas pu ressusciter. Si nous étions encore dans nos péchés, non réconciliés avec Dieu, Il serait resté parmi les morts. Si nos péchés n’ont pas été ôtés, Il ne peut pas être ressuscité pour notre justification. Il ne peut être Lui-même en repos, assis à la droite de la Majesté dans les cieux, à moins qu’Il n’ait pour toujours ôté nos péchés. Voici donc maintenant la question : Dieu L’a-t-Il, oui ou non, ressuscité d’entre les morts pour notre justification ? A-t-Il été élevé dans les cieux, siège-t-Il là-haut, oui ou non ? Très certainement Il y est. Eh bien ! cela termine et tranche pour toujours la question de nos péchés. Cela prouve, sans laisser le moindre doute, que nos péchés ont été ôtés par la mort de Jésus et pour toujours. Aussi longtemps que Jésus siège dans les hauts lieux, avec ce même corps qui a été pendu au bois, chargé de nos péchés, aussi longtemps Il est notre justice, et nous avons de la part de Dieu l’assurance qu’Il ne se souviendra plus de nos péchés, ni de nos iniquités. La résurrection de Jésus, monté aux cieux, est donc la réponse de notre conscience devant Dieu. Et plus que cela ; car tout ce que Dieu a fait pour Christ en Le ressuscitant d’entre les morts, Il l’a fait pour nous en Lui, notre substitut. Oui, {{Pass|« Dieu qui est riche en miséricorde, à cause de son grand amour dont Il nous a aimés, alors même que nous étions morts dans nos fautes, nous a vivifiés avec le Christ (vous êtes sauvés par la grâce), et nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes dans le Christ Jésus »|Eph2v4-6|a}}. Ainsi, de même que Ruth n’était plus dans la condition qui lui était propre comme Moabite, pauvre et rejetée, mais était devenue l’épouse honorée de Boaz, ainsi aussi la position et la condition actuelle du croyant, devant Dieu, n’est plus en rapport avec ce qu’il est par lui-même, pécheur coupable et condamné ; et à coup sûr elle n’est pas ce qu’elle ''serait'', s’il était replacé sous le jugement de la loi. Non, {{Pass|ces choses vieilles sont complètement passées|DCo5v17|a}}, et la position du croyant est entièrement de Dieu en Christ, le chef de la nouvelle création. |
| | | |
| Ruth n’avait rien à apporter à Boaz ; mais quelles richesses Boaz n’avait-il pas pour elle ? Le pécheur n’a rien à apporter au Christ ; mais qu’est-ce que Christ ne possède pas pour le pécheur ? La rédemption, la vie et l’union avec Lui ; les trois mêmes choses que Boaz avait pour Ruth. Non seulement elle avait besoin que quelqu’un la rachetât, mais encore la mort était prononcée sur sa maison. Nous avions non seulement besoin de rédemption, mais il nous fallait encore la vie, attendu que {{Pass|« la mort est venue sur tous les hommes parce que tous ont péché »|Rom5v12|a}}. Nous avons la rédemption par Son sang, et Sa résurrection est notre vie. Ce n’est pas le vieil homme qui est vivifié. Le vieux mari mort de Ruth ne fut pas rappelé à la vie ; il lui en fut donné un nouveau. La régénération n’est pas le vieil homme rappelé à la vie ; c’est une vie entièrement nouvelle, la vie de résurrection. Aussi, nous ne sommes pas replacés sous la puissance du vieux mari ou de la loi ; mais « nous sommes morts à la loi par le corps de Christ, pour être à un autre, à celui qui est ressuscité d’entre les morts, afin que nous portions du fruit pour Dieu » ({{Pass|Rom. 7, 4|Rom7v4}}). | | Ruth n’avait rien à apporter à Boaz ; mais quelles richesses Boaz n’avait-il pas pour elle ? Le pécheur n’a rien à apporter au Christ ; mais qu’est-ce que Christ ne possède pas pour le pécheur ? La rédemption, la vie et l’union avec Lui ; les trois mêmes choses que Boaz avait pour Ruth. Non seulement elle avait besoin que quelqu’un la rachetât, mais encore la mort était prononcée sur sa maison. Nous avions non seulement besoin de rédemption, mais il nous fallait encore la vie, attendu que {{Pass|« la mort est venue sur tous les hommes parce que tous ont péché »|Rom5v12|a}}. Nous avons la rédemption par Son sang, et Sa résurrection est notre vie. Ce n’est pas le vieil homme qui est vivifié. Le vieux mari mort de Ruth ne fut pas rappelé à la vie ; il lui en fut donné un nouveau. La régénération n’est pas le vieil homme rappelé à la vie ; c’est une vie entièrement nouvelle, la vie de résurrection. Aussi, nous ne sommes pas replacés sous la puissance du vieux mari ou de la loi ; mais « nous sommes morts à la loi par le corps de Christ, pour être à un autre, à celui qui est ressuscité d’entre les morts, afin que nous portions du fruit pour Dieu » ({{Pass|Rom. 7, 4|Rom7v4}}). |
Ligne 85 : |
Ligne 86 : |
| | | |
| Adieu donc, doutes et craintes. Il n’est plus question d’aller et de venir ; de glaner et de battre le grain. Adieu au pays de Moab ; adieu à un monde trompeur. Pécheur racheté, tu es un avec Christ dans la gloire. La demeure d’en haut, la vraie patrie — séjour éternel de l’amour — est à toi pour toujours. Là, place tes affections. Là est le repos éternel du pauvre pèlerin. | | Adieu donc, doutes et craintes. Il n’est plus question d’aller et de venir ; de glaner et de battre le grain. Adieu au pays de Moab ; adieu à un monde trompeur. Pécheur racheté, tu es un avec Christ dans la gloire. La demeure d’en haut, la vraie patrie — séjour éternel de l’amour — est à toi pour toujours. Là, place tes affections. Là est le repos éternel du pauvre pèlerin. |
| + | <noinclude>{{References}}</noinclude> |