Écho du Témoignage:Fragment (5)
« Je suis celui qui suis » : tel est le nom glorieux sous lequel Dieu se présenta à Israël. Dieu au-dessus de tout — personne ne pouvait Le découvrir par ses recherches ; Il voulait être Dieu, et avoir Ses voies propres : Il aurait compassion de qui Il aurait compassion. Dieu est Dieu.
« Par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis » : telle était la joie de Paul ; c’est la mienne ; puisse-t-elle être la tienne aussi. Mais, alors, quelle différence dans la force de l’expression (dans la version anglaise, l’expression est la même dans les deux cas) selon qu’elle s’applique à Dieu, ou qu’elle s’applique à moi ! Comparez mot avec mot, et vous en serez frappés d’autant plus fortement encore. Et néanmoins dans les deux applications, le doigt signale la réalité, et, ce qui est — est reconnu, comme étant tel qu’il est.
« Dieu est Dieu ».
« Et moi je suis un pauvre pécheur et rien du tout : mais Jésus Christ est mon tout en tout ».
Jamais, jusqu’à ce que nous soyons dans la réalité — jamais, jusqu’à ce que nous laissions les choses être telles qu’elles sont, il ne saurait nous être possible de jouir du repos.
Et la beauté de l’évangile consiste en ce qu’il met ensemble d’une manière bénie, Dieu comme Dieu, et moi-même précisément comme je suis, et m’approprie tout ce que Dieu est, et identifie avec Dieu tout ce que je suis, selon la valeur de la personne et de l’œuvre de Jésus-Christ, et par l’Esprit de Dieu et de Christ.