Année 1, 8 février

Genèse 24, 32-49

Et l’homme entra dans la maison, et on débarrassa les chameaux ; et on donna de la paille et du fourrage aux chameaux, et [pour lui] de l’eau pour laver ses pieds et les pieds des gens qui étaient avec lui. Et on mit devant lui de quoi manger ; mais il dit : Je ne mangerai pas avant d’avoir dit ce que j’ai à dire. Et [Laban] dit : Parle. Et il dit : Je suis serviteur d’Abraham. Or l’Éternel a béni abondamment mon seigneur, et il est devenu grand ; et il lui a donné du menu bétail, et du gros bétail, et de l’argent, et de l’or, et des serviteurs, et des servantes, et des chameaux, et des ânes. Et Sara, femme de mon seigneur, a dans sa vieillesse enfanté un fils à mon seigneur ; et il lui a donné tout ce qu’il a. Et mon seigneur m’a fait jurer, disant : Tu ne prendras pas de femme pour mon fils d’entre les filles des Cananéens, dans le pays desquels j’habite ; mais tu iras à la maison de mon père et vers ma famille, et tu prendras une femme pour mon fils. Et je dis à mon seigneur : Peut-être la femme ne viendra-t-elle pas après moi. Et il me dit : L’Éternel, devant qui je marche, enverra son ange avec toi et fera prospérer ton voyage, et tu prendras pour mon fils une femme de ma famille et de la maison de mon père. Quand tu seras arrivé auprès de ma famille, alors tu seras quitte du serment que je te fais faire ; et, si on ne te la donne pas, tu seras quitte du serment que je te fais faire. Et je suis venu aujourd’hui à la fontaine, et j’ai dit : Éternel, Dieu de mon seigneur Abraham, si tu veux bien faire prospérer le voyage que je fais, voici, je me tiens près de la fontaine d’eau : qu’il arrive que la jeune fille qui sortira pour puiser, et à laquelle je dirai : Donne-moi, je te prie, à boire un peu d’eau de ta cruche, et qui me dira : Bois toi-même, et je puiserai aussi pour tes chameaux, que celle-là soit la femme que l’Éternel a destinée au fils de mon seigneur. Avant que j’eusse achevé de parler en mon cœur, voici sortir Rebecca, sa cruche sur son épaule ; et elle est descendue à la fontaine, et a puisé ; et je lui ai dit : Donne-moi à boire, je te prie. Et elle s’est hâtée et a abaissé sa cruche de dessus son épaule, et a dit : Bois, et j’abreuverai aussi tes chameaux. Et j’ai bu, et elle a aussi abreuvé les chameaux. Et je l’ai interrogée, et j’ai dit : De qui es-tu fille ? Et elle a dit : Je suis fille de Bethuel, fils de Nakhor, que Milca lui a enfanté. Et j’ai mis l’anneau à son nez, et les bracelets à ses mains. Et je me suis incliné et je me suis prosterné devant l’Éternel, et j’ai béni l’Éternel, le Dieu de mon seigneur Abraham, qui m’a conduit par le vrai chemin, pour prendre la fille du frère de mon seigneur pour son fils. Et maintenant, si vous voulez user de grâce et de vérité envers mon seigneur, déclarez-le-moi ; et sinon, déclarez-le-moi, et je me tournerai à droite ou à gauche.


L’Éternel a conduit, comme par la main, le serviteur d’Abraham dans la famille de son seigneur. Celui-ci lui avait fait promettre solennellement de ne pas prendre de femme pour son fils parmi les filles des Cananéens (v. 3). Chers jeunes amis qui connaissez Jésus, même si le mariage se présente encore pour vous comme une éventualité lointaine, il n’est pas trop tôt pour retenir très fermement l’enseignement de la Parole à ce sujet : « Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules ; car… quelle part a le croyant avec l’incrédule ? » (2 Cor. 6, 14, 15). Un enfant de Dieu ne peut se marier que dans la famille de la foi, c’est-à-dire avec un autre enfant de Dieu. Ceux qui n’ont pas tenu compte de cette injonction ont pu le confesser plus tard avec beaucoup de tristesse : une union avec un inconverti n’est pas seulement une désobéissance formelle à la Parole du Seigneur, mais aussi une source de peines et de chagrins pour toute la vie. — Quel témoignage le serviteur d’Abraham rend à son maître, auquel il est fier d’appartenir (v. 34-36) ! Il est grand, il est riche, il a un fils héritier de tout ce qui est à lui. C’est ainsi que le Saint Esprit, quand Il est reçu dans un cœur, fait connaître le Père et le Fils, et c’est ainsi que nous, rachetés du Seigneur, devrions savoir en parler.