Année 1, 17 février

Genèse 29, 1-14

* Et Jacob se mit en marche, et s’en alla au pays des fils de l’orient. Et il regarda, et voici un puits dans les champs, et voilà trois troupeaux de menu bétail couchés auprès, (car de ce puits-là on abreuvait les troupeaux) ; et il y avait une grosse pierre sur l’ouverture du puits. Et tous les troupeaux se rassemblaient là, et on roulait la pierre de dessus l’ouverture du puits, et on abreuvait le bétail ; puis on remettait la pierre à sa place, sur l’ouverture du puits. Et Jacob leur dit : Mes frères, d’où êtes-vous ? Et ils dirent : Nous sommes de Charan. Et il leur dit : Connaissez-vous Laban, fils de Nakhor ? Et ils dirent : Nous le connaissons. Et il leur dit : Se porte-t-il bien ? Et il dirent : Bien ; et voici Rachel, sa fille, qui vient avec le bétail. Et il dit : Voici, il est encore grand jour, il n’est pas temps de rassembler les troupeaux ; abreuvez le bétail, et allez, faites-le paître. Et ils dirent : Nous ne le pouvons pas, jusqu’à ce que tous les troupeaux soient rassemblés ; alors on roule la pierre de dessus l’ouverture du puits, et nous abreuvons le bétail. Comme il parlait encore avec eux, Rachel vint avec le bétail qui était à son père ; car elle était bergère. Et il arriva, quand Jacob vit Rachel, fille de Laban, frère de sa mère, et le bétail de Laban, frère de sa mère, que Jacob s’approcha, et roula la pierre de dessus l’ouverture du puits, et abreuva le bétail de Laban, frère de sa mère. Et Jacob baisa Rachel, et éleva sa voix, et pleura. Et Jacob apprit à Rachel qu’il était frère de son père et qu’il était fils de Rebecca ; et elle courut le rapporter à son père. Et il arriva que, lorsque Laban apprit les nouvelles de Jacob, fils de sa sœur, il courut à sa rencontre, et l’embrassa et le baisa, et le fit entrer dans sa maison ; et [Jacob] raconta à Laban toutes ces choses. Et Laban lui dit : Certes, tu es mon os et ma chair. Et il demeura avec lui un mois de temps.


« Je te garderai partout où tu iras… je ne t’abandonnerai pas », avait promis l’Éternel à Jacob au cours de sa nuit à Béthel (chap. 28, 15). Combien il est consolant de penser que l’œil de Dieu suit continuellement les siens, même quand eux négligent de regarder à Lui (Ps. 32, 8). Ces soins providentiels conduisent Jacob dans la famille de sa mère, auprès de son oncle Laban. Nous assistons de nouveau à une rencontre près d’un puits, peut-être le même que celui du chapitre 24. Mais cette fois, nous n’entendons aucune prière de la bouche du voyageur, ni pour demander à Dieu de lui faire faire une heureuse rencontre, ni ensuite pour Lui rendre grâces d’avoir fait prospérer son voyage. Et nous ne voyons pas non plus la jeune fille abreuver le visiteur fatigué. Quelle différence aussi dans la maison de Laban ! Jacob raconte « toutes ces choses », mais nous n’entendons dans son récit aucune mention du nom de l’Éternel, ni de la manière dont Lui seul a béni sa famille (comp. chap. 24, 35), ni davantage de sa rencontre de Béthel. Quels sont habituellement nos sujets de conversation, lorsque nous rencontrons un parent ou un ami ? Le Seigneur en est-Il le centre ? Pour qu’il en soit ainsi, il faut que nos cœurs soient habituellement occupés de Lui.