Année 1, 26 avril

Exode 17, 8-16

Et Amalek vint, et combattit contre Israël, à Rephidim. Et Moïse dit à Josué : Choisis-nous des hommes, et sors, combats contre Amalek ; demain je me tiendrai sur le sommet de la colline, la verge de Dieu dans ma main. Et Josué fit comme Moïse lui avait dit, pour combattre contre Amalek ; et Moïse, Aaron, et Hur montèrent au sommet de la colline. Et il arrivait, lorsque Moïse élevait sa main, qu’Israël avait le dessus ; et quand il reposait sa main, Amalek avait le dessus. Mais les mains de Moïse étaient pesantes ; et ils prirent une pierre, et la mirent sous lui, et il s’assit dessus ; et Aaron et Hur soutenaient ses mains, l’un deçà, et l’autre delà ; et ses mains furent fermes jusqu’au coucher du soleil. Et Josué abattit Amalek et son peuple au tranchant de l’épée. Et l’Éternel dit à Moïse : Écris ceci pour mémorial dans le livre, et fais-le entendre à Josué, que j’effacerai entièrement la mémoire d’Amalek de dessous les cieux. Et Moïse bâtit un autel, et appela son nom : Jéhovah-Nissi ; et il dit : Parce que Jah a juré, l’Éternel aura la guerre contre Amalek de génération en génération.


Nourri, désaltéré, voilà le peuple préparé par l’Éternel pour une nouvelle expérience, celle du combat contre Amalek. C’est après avoir été « fortifiés dans le Seigneur et dans la puissance de sa force », que les croyants sont en mesure de résister à leurs ennemis (Éph. 6, 10-13). À la mer Rouge, l’Éternel combattait pour les siens et eux demeuraient tranquilles (chap. 14, 14). La croix était le combat du Seigneur seul. Nous ne pouvions lutter pour notre salut. Mais après la conversion, commencent aussitôt les combats (Gal. 5, 17). Comme une armée, tous nos anciens défauts reviennent nous harceler, nous faire la guerre (1 Pier. 2, 11). Ne pouvons-nous plus cette fois compter sur le Seigneur ? Bien au contraire ! Mais à la croix, Il combattait pour nous, à notre place ; maintenant, Il combat avec nous, Lui, le vrai Josué. Cependant, c’est sur la montagne que se décide la victoire. Christ, à la fois vrai Moïse et vrai Aaron, est dorénavant dans le ciel intercédant pour les siens. Et Ses mains ne sont jamais lasses (Rom. 8, 34, 37 ; Héb. 7, 25). L’issue de la bataille ne dépend pas de la force des combattants, mais de leur foi et des prières du Seigneur Jésus. — Dans ce récit, Josué nous enseigne à combattre et Moïse à prier (Ps. 144, 1, 2).