Année 1, 2 juin

Exode 36, 1-13

* Et Betsaleël et Oholiab, et tout homme sage de cœur à qui l’Éternel avait donné de la sagesse et de l’intelligence pour savoir faire toute l’œuvre du service du lieu saint, firent selon tout ce que l’Éternel avait commandé. Et Moïse appela Betsaleël et Oholiab, et tout homme intelligent dans le cœur duquel l’Éternel avait mis de la sagesse, tous ceux que leur cœur porta à s’approcher de l’œuvre, pour la faire ; et ils prirent de devant Moïse toute l’offrande que les fils d’Israël avaient apportée pour l’œuvre du service du lieu saint, pour la faire. Et on lui apportait encore chaque matin des offrandes volontaires.

Et tous les hommes sages qui travaillaient à toute l’œuvre du lieu saint vinrent chacun de l’ouvrage qu’ils faisaient, et parlèrent à Moïse, disant : Le peuple apporte beaucoup plus qu’il ne faut pour le service de l’œuvre que l’Éternel a commandé de faire. Et Moïse commanda, et on fit crier dans le camp : Que ni homme ni femme ne fasse plus d’ouvrage pour l’offrande pour le lieu saint. Et le peuple cessa d’apporter ; car le travail était suffisant pour tout l’ouvrage à faire, et il y en avait de reste.

Et tous les hommes intelligents parmi ceux qui travaillaient à l’œuvre du tabernacle, firent dix tapis de fin coton retors, et de bleu, et de pourpre, et d’écarlate ; ils les firent avec des chérubins, d’ouvrage d’art. La longueur d’un tapis était de vingt-huit coudées, et la largeur d’un tapis de quatre coudées : une même mesure pour tous les tapis. Et on joignit cinq tapis l’un à l’autre, et on joignit cinq tapis l’un à l’autre. Et on fit des ganses de bleu sur le bord d’un tapis, à l’extrémité de l’assemblage ; on fit de même au bord du tapis qui était à l’extrémité dans le second assemblage. On fit cinquante ganses à un tapis, et on fit cinquante ganses à l’extrémité du tapis qui était dans le second assemblage, [mettant] les ganses vis-à-vis l’une de l’autre. Et on fit cinquante agrafes d’or, et on joignit un tapis à l’autre par les agrafes ; et ce fut un seul tabernacle.


Dans une courte parabole de l’évangile de Marc, le Seigneur se présente comme un maître qui a quitté sa maison après avoir donné du travail à ses serviteurs. Il a laissé « à chacun son ouvrage… » (Marc 13, 34). Sauf pour le portier, la nature de cet ouvrage n’est pas précisée. Cependant, le Maître a préparé une tâche pour chacun des siens, en rapport avec son âge et ses capacités. Dans une autre parabole, celle des talents, nous voyons que le Maître, à son retour, demande des comptes à ses ouvriers. Certains recevront une récompense, d’autres seront rendus confus (Matt. 25, 14-30). Chacun de nous aura-t-il fait ce que le Seigneur attendait de lui ? — Notre lecture d’aujourd’hui nous apprend que beaucoup d’offrandes sont arrivées trop tard. Le moment d’accomplir un service, d’apporter un don, était passé. Plusieurs avaient peut-être beaucoup travaillé. Oui, mais pas tout de suite. Et ce que nous ne faisons pas immédiatement ne sert souvent plus à rien, au moment où enfin nous nous décidons : il est trop tard, l’occasion est perdue. Importante leçon pour nous ! — « Et ce fut un seul tabernacle », conclut le verset 13. « Il y a un seul corps », affirme Éphésiens 4, 4. Malgré la division de la chrétienté en multiples dénominations, c’est ainsi que Dieu considère Son Assemblée.