Année 1, 5 juin

Exode 37, 17-29

Et il fit le chandelier d’or pur ; il fit le chandelier [d’or] battu ; son pied, et sa tige, ses calices, ses pommes, et ses fleurs, étaient [tirés] de lui ; et six branches sortaient de ses côtés, trois branches du chandelier d’un côté, et trois branches du chandelier de l’autre côté. Il y avait, sur une branche, trois calices en forme de fleur d’amandier, une pomme et une fleur, et, sur une [autre] branche, trois calices en forme de fleur d’amandier, une pomme et une fleur ; ainsi pour les six branches sortant du chandelier. Et il y avait au chandelier quatre calices en forme de fleur d’amandier, ses pommes et ses fleurs ; et une pomme sous deux branches [sortant] de lui, et une pomme sous deux branches [sortant] de lui, et une pomme sous deux branches [sortant] de lui, pour les six branches qui sortaient de lui ; leurs pommes et leurs branches étaient [tirées] de lui, le tout battu, d’une pièce, d’or pur. — Et il fit ses sept lampes, et ses mouchettes, et ses vases à cendre, d’or pur : il le fit, avec tous ses ustensiles, d’un talent d’or pur.

Et il fit l’autel de l’encens, de bois de sittim : sa longueur était d’une coudée, et sa largeur d’une coudée ; il était carré ; et sa hauteur était de deux coudées ; ses cornes étaient [tirées] de lui. Et il le plaqua d’or pur, le dessus et ses parois, tout autour, et ses cornes. Et il lui fit un couronnement d’or tout autour. Et il lui fit deux anneaux d’or au-dessous de son couronnement, sur ses deux côtés, à ses deux coins, pour recevoir les barres, pour le porter par elles. Et il fit les barres de bois de sittim, et les plaqua d’or.

Et il fit l’huile sainte de l’onction et le pur encens des drogues odoriférantes, d’ouvrage de parfumeur.


Le chandelier d’or pur vient ensuite, avec son pied d’or battu, ses calices, ses pommes et ses fleurs « sortant de lui ». Dieu prend plaisir à répéter, en la détaillant, toute la plénitude (le chiffre sept) de fruits et de beautés émanant de ce chandelier, type de Christ, lequel n’est redevable à personne d’aucune de Ses gloires. Mais n’oublions pas que le chandelier était d’or battu, et qu’il était alimenté par de l’huile broyée (chap. 27, 20), adjectifs qui nous font penser aux souffrances de Celui qui est venu comme la vraie lumière au milieu des ténèbres, et n’a pas été reçu. Rejeté, Il resplendit maintenant dans le saint sanctuaire, où les siens peuvent Le contempler par la foi. — L’autel d’or, qui était aussi dans le lieu saint, devant le voile, est une autre image de Celui qui est l’objet central du culte, au nom de qui nous nous approchons de Dieu pour adorer, et aussi pour intercéder. L’encens qui y était offert, si nous nous reportons au chapitre 30, 34-38, était « composé, d’ouvrage de parfumeur, salé, pur, saint ». Les diverses essences qui le constituaient nous parlent des perfections du Fils de Dieu et de la valeur que ces perfections ont pour le Père, à qui nous les présentons. — L’huile sainte de l’onction est également préparée, suivant les instructions du chapitre 30.