Année 1, 6 juin

Exode 38, 1-20

Et il fit l’autel de l’holocauste de bois de sittim : sa longueur était de cinq coudées, et sa largeur de cinq coudées ; il était carré, et sa hauteur était de trois coudées. Et il fit ses cornes à ses quatre coins ; ses cornes étaient [tirées] de lui ; et il le plaqua d’airain. Et il fit tous les ustensiles de l’autel : les vases, et les pelles, et les bassins, les fourchettes, et les brasiers ; il fit tous ses ustensiles d’airain. Et il fit pour l’autel une grille en ouvrage de treillis, d’airain, au-dessous de son contour, en bas, jusqu’au milieu ; et il fondit quatre anneaux pour les quatre bouts de la grille d’airain, pour recevoir les barres. Et il fit les barres de bois de sittim, et les plaqua d’airain ; et il fit entrer les barres dans les anneaux, sur les côtés de l’autel, pour le porter par elles ; il le fit creux, avec des planches.

Et il fit la cuve d’airain, et son soubassement d’airain, avec les miroirs des femmes qui s’attroupaient à l’entrée de la tente d’assignation.

Et il fit le parvis : pour le côté du midi vers le sud, les tentures du parvis de fin coton retors, de cent coudées, leurs vingt piliers, et leurs vingt bases d’airain ; les crochets des piliers et leurs baguettes d’attache étaient d’argent. Et pour le côté du nord, cent coudées, leurs vingt piliers, et leurs vingt bases d’airain ; les crochets des piliers et leurs baguettes d’attache, d’argent. Et pour le côté de l’occident, des tentures de cinquante coudées, leurs dix piliers et leurs dix bases ; les crochets des piliers et leurs baguettes d’attache étaient d’argent. Et pour le côté de l’orient, vers le levant, cinquante coudées ; sur un côté quinze coudées de tentures, leurs trois piliers et leurs trois bases ; et sur l’autre côté, deçà et delà de la porte du parvis, quinze coudées de tentures, leurs trois piliers et leurs trois bases. Toutes les tentures du parvis, à l’entour, étaient de fin coton retors ; et les bases des piliers, d’airain ; les crochets des piliers et leurs baguettes d’attache, d’argent ; et le plaqué de leurs chapiteaux, d’argent ; et tous les piliers du parvis avaient des baguettes d’attache en argent. — Et le rideau de la porte du parvis était de bleu, et de pourpre, et d’écarlate, et de fin coton retors, en ouvrage de brodeur ; et la longueur, de vingt coudées ; et la hauteur, dans la largeur [de la porte], de cinq coudées, correspondant aux tentures du parvis ; et ses quatre piliers, et leurs quatre bases, d’airain ; leurs crochets, d’argent ; et le plaqué de leurs chapiteaux et leurs baguettes d’attache, d’argent. Et tous les pieux du tabernacle et du parvis, à l’entour, étaient d’airain.


L’autel d’airain nous rappelle que Dieu a répondu par la croix à notre état de péché. Mais beaucoup de croyants sont troublés par les péchés commis après leur conversion. Ceux-ci peuvent-ils leur faire perdre leur salut ? Non, Dieu soit béni ! Comme Jésus le dit à Pierre : « Celui qui a tout le corps lavé » — ce qui a eu lieu une fois pour toutes pour le croyant (voir chap. 29, 4) — celui-là « n’a besoin que de se laver les pieds » (Jean 13, 10). Ce lavage des pieds après la marche, et des mains pour le service, se faisait à la cuve d’airain. Elle était faite de la même matière que l’autel, pour nous apprendre que les péchés commis après notre conversion ont coûté, à Celui qui les a expiés, aussi cher que nos péchés précédents. Mais nous pouvons (et nous devons) les confesser à Dieu, qui est fidèle et juste pour les pardonner à cause de l’œuvre de Jésus (1 Jean 1, 9). — Du verset 9 au verset 20, il est question de l’aménagement du parvis. Nous y relevons la dimension de la porte (v. 18) : vingt coudées — environ dix mètres. Image de la porte de la grâce, grande ouverte aux pauvres pécheurs, et de l’accès facile que l’évangile offre à tous pour s’approcher de la croix (l’autel d’airain). Tous nos lecteurs ont-ils passé par cette porte ?