Année 1, 7 juin

Exode 38, 21-31

Et c’est ici l’inventaire du tabernacle, du tabernacle du témoignage, qui fut dressé par le commandement de Moïse : [ce fut] le service des Lévites, sous la main d’Ithamar, fils d’Aaron, le sacrificateur. Et Betsaleël, fils d’Uri, fils de Hur, de la tribu de Juda, fit tout ce que l’Éternel avait commandé à Moïse ; et avec lui Oholiab, fils d’Akhisamac, de la tribu de Dan, graveur, et inventeur, et brodeur en bleu, et en pourpre, et en écarlate, et en fin coton. Tout l’or qui fut employé pour l’œuvre, pour toute l’œuvre du lieu saint, l’or de l’offrande, fut de vingt-neuf talents et sept cent trente sicles, selon le sicle du sanctuaire. Et l’argent de ceux de l’assemblée qui furent dénombrés fut de cent talents et mille sept cent soixante-quinze sicles, selon le sicle du sanctuaire, un béka par tête, la moitié d’un sicle, selon le sicle du sanctuaire, pour tous ceux qui passèrent par le dénombrement, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, pour six cent trois mille cinq cent cinquante [hommes]. Et les cent talents d’argent étaient pour fondre les bases du lieu saint, et les bases du voile, cent bases pour les cent talents, un talent par base ; et des mille sept cent soixante-quinze [sicles] on fit les crochets des piliers, et on plaqua leurs chapiteaux, et on les joignit par les baguettes. Et l’airain de l’offrande fut de soixante-dix talents et deux mille quatre cents sicles ; et on en fit les bases de l’entrée de la tente d’assignation, et l’autel d’airain, et la grille d’airain qui lui appartient, et tous les ustensiles de l’autel ; et les bases du parvis tout autour, et les bases de la porte du parvis, et tous les pieux du tabernacle, et tous les pieux du parvis, tout autour.


Dieu fait tenir, par les Lévites, l’inventaire exact de tout ce qui a été fait et donné pour Sa maison. Il n’oublie rien ; jusqu’au moindre pieu et au plus petit crochet, sachant ce qu’a coûté à chacun l’objet qu’il a apporté. Le Seigneur Jésus, assis vis-à-vis du trésor du temple, regardait comment la foule jetait ses dons, et appréciait hautement les deux pites d’une pauvre veuve. Car cette obole correspondait pour elle à un entier renoncement, c’était « tout ce qu’elle avait pour vivre » (Marc 12, 41-44). — La cuve d’airain mentionnée hier tient le même langage. Elle avait été faite avec les miroirs des femmes qui, à la suite de Moïse, étaient sorties vers la tente d’assignation (v. 8). Dans la présence de Dieu et par intérêt pour Sa maison, leur cœur les avait portées à renoncer, non seulement à un objet de coquetterie, mais à l’occupation d’elles-mêmes suggérée par le miroir (Matt. 16, 24, 25). Cela aussi, Dieu l’apprécie et le mentionne dans Sa Parole. Quant à l’argent du dénombrement, il a servi à fondre les bases des piliers et des ais. Tout repose sur la glorieuse rédemption, dont l’argent est la figure (voir Nomb. 3, 48), et c’est sur elle aussi qu’individuellement, chaque racheté s’appuie par la foi, pour être maintenu debout.