Année 1, 8 juin

Exode 39, 1-21

Et du bleu, et de la pourpre, et de l’écarlate, ils firent les vêtements de service pour servir dans le lieu saint ; et ils firent les saints vêtements qui étaient pour Aaron, comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse. Et on fit l’éphod d’or, de bleu, et de pourpre, et d’écarlate, et de fin coton retors. Et ils étendirent des lames d’or, et on les coupa par filets pour les brocher parmi le bleu, et parmi la pourpre, et parmi l’écarlate, et parmi le fin coton, en ouvrage d’art. Ils y firent des épaulières qui l’assemblaient ; il était joint par ses deux bouts. Et la ceinture de son éphod, qui était par-dessus, était de la même matière, du même travail, d’or, de bleu, et de pourpre, et d’écarlate, et de fin coton retors, comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse. — Et ils firent les pierres d’onyx, enchâssées dans des chatons d’or, gravées en gravure de cachet d’après les noms des fils d’Israël ; et on les mit sur les épaulières de l’éphod comme pierres de mémorial pour les fils d’Israël, comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse.

Et on fit le pectoral en ouvrage d’art, comme l’ouvrage de l’éphod, d’or, de bleu, et de pourpre, et d’écarlate, et de fin coton retors. Il était carré ; ils firent le pectoral double ; sa longueur d’un empan, et sa largeur d’un empan, double ; et ils le garnirent de quatre rangées de pierres : la première rangée, une sardoine, une topaze, et une émeraude ; et la seconde rangée, une escarboucle, un saphir, et un diamant ; et la troisième rangée, une opale, une agate, et une améthyste ; et la quatrième rangée, un chrysolithe, un onyx, et un jaspe, enchâssés dans des chatons d’or, dans leurs montures. Et les pierres étaient selon les noms des fils d’Israël, douze, selon leurs noms, en gravure de cachet, chacune selon son nom, pour les douze tribus. — Et il firent sur le pectoral des chaînettes à bouts, en ouvrage de torsade, d’or pur. Et ils firent deux chatons d’or, et deux anneaux d’or, et ils mirent les deux anneaux aux deux bouts du pectoral ; et ils mirent les deux torsades d’or dans les deux anneaux, aux bouts du pectoral ; et ils mirent les deux bouts des deux torsades dans les deux chatons, et ils les mirent sur les épaulières de l’éphod, sur le devant. Et ils firent deux anneaux d’or, et les placèrent aux deux bouts du pectoral, sur son bord qui était contre l’éphod, en dedans. Et ils firent deux anneaux d’or, et les mirent aux deux épaulières de l’éphod par en bas, sur le devant, juste à sa jointure au-dessus de la ceinture de l’éphod ; et ils attachèrent le pectoral par ses anneaux aux anneaux de l’éphod avec un cordon de bleu, afin qu’il fût au-dessus de la ceinture de l’éphod, et que le pectoral ne bougeât pas de dessus l’éphod, comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse.


À la description des saints vêtements d’Aaron, le verset 3 ajoute un détail que ne donnait pas le chapitre 28 : des filets d’or devaient être brochés parmi les fils dont était tissé l’éphod. La gloire divine de notre grand Sacrificateur brille au milieu de tous les traits de Sa sainte humanité. Contemplons-Le dans les évangiles. Il dort sur un oreiller, mais l’instant d’après, impose le silence au vent et à la mer. Il pleure au tombeau de Béthanie, mais c’est avant de ressusciter Lazare. Il paie l’impôt, mais avec une pièce trouvée dans la bouche d’un poisson créé par Lui. À tout moment, l’or de Sa divinité apparaît dans les circonstances les plus ordinaires de Sa vie d’homme et d’homme de douleurs. Ce caractère inséparable des gloires de Jésus est souligné par les chaînettes, chatons, torsades et anneaux qui attachaient fermement tous ces vêtements les uns aux autres. On ne peut en retirer un, mettre en doute une vérité concernant la personne bénie de Christ, sans en quelque sorte Le dépouiller entièrement. Hélas ! l’histoire de l’Église ne compte que trop d’exemples de gens audacieux, qui n’ont pas craint de le faire. Que Dieu nous donne de reconnaître, avec intelligence et adoration, toutes les perfections morales, officielles et personnelles, dont est revêtu le Seigneur Jésus !