Année 1, 13 juin

Lévitique 2, 1-16

* Et quand quelqu’un présentera en offrande une offrande de gâteau à l’Éternel, son offrande sera de fleur de farine, et il versera de l’huile sur elle, et mettra de l’encens dessus ; et il l’apportera aux fils d’Aaron, les sacrificateurs ; et le sacrificateur prendra une pleine poignée de la fleur de farine et de l’huile, avec tout l’encens, et il en fera fumer le mémorial sur l’autel : [c’est] un sacrifice par feu, une odeur agréable à l’Éternel ; et le reste de l’offrande de gâteau sera pour Aaron et pour ses fils : [c’est] une chose très sainte entre les sacrifices de l’Éternel faits par feu.

Et quand tu présenteras en offrande une offrande de gâteau cuit au four, ce sera de la fleur de farine, des gâteaux sans levain, pétris à l’huile, et des galettes sans levain ointes d’huile. Et si ton offrande est une offrande de gâteau cuit sur la plaque, elle sera de fleur de farine pétrie à l’huile, sans levain. Tu la briseras en morceaux, et tu verseras de l’huile dessus : c’est une offrande de gâteau. Et si ton offrande est une offrande de gâteau cuit dans la poêle, elle sera faite de fleur de farine, avec de l’huile. Et tu apporteras à l’Éternel l’offrande de gâteau qui est faite de ces choses, et on la présentera au sacrificateur, et il l’apportera à l’autel. Et le sacrificateur lèvera de l’offrande de gâteau son mémorial, et le fera fumer sur l’autel : [c’est] un sacrifice par feu, une odeur agréable à l’Éternel. Et le reste de l’offrande de gâteau sera pour Aaron et pour ses fils : [c’est] une chose très sainte entre les sacrifices de l’Éternel faits par feu.

Aucune offrande de gâteau que vous présenterez à l’Éternel ne sera faite avec du levain ; car du levain et du miel, vous n’en ferez point fumer comme sacrifice par feu à l’Éternel. Pour l’offrande des prémices, vous les présenterez à l’Éternel ; mais ils ne seront point brûlés sur l’autel en odeur agréable. Et toute offrande de ton offrande de gâteau, tu la saleras de sel, et tu ne laisseras point manquer sur ton offrande de gâteau le sel de l’alliance de ton Dieu ; sur toutes tes offrandes tu présenteras du sel.

Et si tu présentes à l’Éternel une offrande de gâteau des premiers fruits, tu présenteras, pour l’offrande de gâteau de tes premiers fruits, des épis nouveaux rôtis au feu, les grains broyés d’épis grenus ; et tu mettras de l’huile dessus, et tu placeras de l’encens dessus : c’est une offrande de gâteau. Et le sacrificateur en fera fumer le mémorial, une portion de ses grains broyés et de son huile, avec tout son encens : [c’est] un sacrifice par feu à l’Éternel.


Si l’holocauste évoque la bonne odeur de Christ dans Sa mort, l’offrande de gâteau correspond aux perfections de Sa vie comme homme sur la terre. Ce sacrifice ne comporte en effet ni victime ni sang, mais seulement de la farine et de l’huile, de l’encens, du sel. L’humanité du Seigneur : le grain de blé finement broyé — né et baptisé du Saint Esprit ; pétri et oint d’huile — éprouvé par la souffrance de manière visible ou cachée ; l’ardeur de la poêle, de la plaque ou du four, a été pour le Père un parfum du plus haut prix. Le croyant présente à Dieu cette vie parfaite de Jésus, et en fait sa propre nourriture. Considérons cet homme merveilleux dans les évangiles. Sa dépendance, Sa patience, Sa confiance, Sa douceur, Sa sagesse, Sa bonté, Son dévouement, qui n’ont pas varié au travers de toutes Ses souffrances, voilà quelques-uns des sujets admirables qui correspondent à l’offrande de gâteau saupoudrée d’encens. C’était « une chose très sainte » (v. 3, 10). Le levain, image du péché, n’y entrait pas, ni le miel, symbole des affections humaines. Par contre, le sel de la séparation pour Dieu, qui préserve de la corruption, a marqué la vie de Jésus, et ne devrait jamais manquer dans la nôtre (Marc 9, 51 ; Col. 4, 6).