Année 1, 14 juin

Lévitique 3, 1-17

* Et si son offrande est un sacrifice de prospérités, si c’est du gros bétail qu’il présente, soit mâle, soit femelle, il le présentera sans défaut devant l’Éternel ; et il posera sa main sur la tête de son offrande, et il l’égorgera à l’entrée de la tente d’assignation ; et les fils d’Aaron, les sacrificateurs, feront aspersion du sang sur l’autel, tout autour. Et il présentera, du sacrifice de prospérités, un sacrifice fait par feu à l’Éternel : la graisse qui couvre l’intérieur, et toute la graisse qui est sur l’intérieur, et les deux rognons, et la graisse qui est dessus, qui est sur les reins, et le réseau qui est sur le foie, qu’on ôtera jusque sur les rognons ; et les fils d’Aaron feront fumer cela sur l’autel, sur l’holocauste qui est sur le bois qui est sur le feu : [c’est] un sacrifice par feu, une odeur agréable à l’Éternel. Et si son offrande pour le sacrifice de prospérités à l’Éternel est de menu bétail, mâle ou femelle, il le présentera sans défaut. Si c’est un agneau qu’il présente pour son offrande, il le présentera devant l’Éternel ; et il posera sa main sur la tête de son offrande, et il l’égorgera devant la tente d’assignation ; et les fils d’Aaron feront aspersion du sang sur l’autel, tout autour. Et il présentera, du sacrifice de prospérités, un sacrifice fait par feu à l’Éternel : sa graisse, la queue qu’on ôtera entière jusque contre l’échine, et la graisse qui couvre l’intérieur, et toute la graisse qui est sur l’intérieur, et les deux rognons, et la graisse qui est dessus, qui est sur les reins, et le réseau qui est sur le foie, qu’on ôtera jusque sur les rognons ; et le sacrificateur fera fumer cela sur l’autel : [c’est] un pain de sacrifice par feu à l’Éternel.

Et si son offrande est une chèvre, il la présentera devant l’Éternel ; et il posera sa main sur sa tête, et il l’égorgera devant la tente d’assignation ; et les fils d’Aaron feront aspersion du sang sur l’autel, tout autour ; et il en présentera son offrande, un sacrifice par feu à l’Éternel : la graisse qui couvre l’intérieur, et toute la graisse qui est sur l’intérieur, et les deux rognons, et la graisse qui est dessus, qui est sur les reins, et le réseau qui est sur le foie, qu’on ôtera jusque sur les rognons ; et le sacrificateur les fera fumer sur l’autel : [c’est] un pain de sacrifice par feu, en odeur agréable. Toute graisse appartient à l’Éternel. [C’est] un statut perpétuel, en vos générations, dans toutes vos habitations : vous ne mangerez aucune graisse ni aucun sang.


C’est toujours la même œuvre de Christ que présente le sacrifice de prospérités. Mais elle est considérée cette fois sous l’aspect de la communion, de la joie et de la paix qu’elle procure. Jésus n’est pas venu seulement glorifier le Père dans Sa vie (l’offrande de gâteau), dans Sa mort (l’holocauste), et expier nos péchés (les sacrifices du chapitre 4). Il est aussi venu nous placer dans des relations nouvelles de communion avec Dieu. Notre cher Sauveur ne s’est pas contenté de nous délivrer du jugement éternel. Il a voulu nous rendre heureux, et cela dès maintenant. Comme dans les autres sacrifices, la graisse était réservée à l’Éternel, et on la faisait fumer sur l’autel. Elle est l’emblème de l’énergie intérieure, de la volonté qui gouverne le cœur. En Jésus, cette énergie était entièrement pour Dieu. Sa volonté était de faire exclusivement ce qui plaisait à Son Père (Jean 6, 38 ; 8, 29). Un tel sacrifice ne pouvait qu’être un parfum infiniment agréable pour Dieu (v. 5, 16). Quel privilège, pour nous qui connaissons Jésus, que d’avoir avec le Père un même « pain » (v. 11, 16), d’être invités à Sa table pour partager Sa joie et Ses pensées au sujet de Son Fils bien-aimé ! « Notre communion — dit l’apôtre Jean — est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ » (1 Jean 1, 3).