Année 1, 15 juin

Lévitique 4, 1-12

* Et l’Éternel parla à Moïse, disant : Parle aux fils d’Israël, en disant : Si quelqu’un a péché par erreur contre quelqu’un des commandements de l’Éternel dans les choses qui ne doivent pas se faire, et a commis quelqu’une de ces choses : si c’est le sacrificateur oint qui a péché selon quelque faute du peuple, alors il présentera à l’Éternel, pour son péché qu’il aura commis, un jeune taureau sans défaut, en sacrifice pour le péché. Et il amènera le taureau à l’entrée de la tente d’assignation, devant l’Éternel ; et il posera sa main sur la tête du taureau, et égorgera le taureau devant l’Éternel ; et le sacrificateur oint prendra du sang du taureau, et il l’apportera dans la tente d’assignation ; et le sacrificateur trempera son doigt dans le sang, et fera aspersion du sang sept fois, devant l’Éternel, par-devant le voile du lieu saint ; et le sacrificateur mettra du sang sur les cornes de l’autel de l’encens des drogues odoriférantes qui est dans la tente d’assignation, devant l’Éternel ; et il versera tout le sang du taureau au pied de l’autel de l’holocauste qui est à l’entrée de la tente d’assignation. Et toute la graisse du taureau du sacrifice pour le péché, il la lèvera : la graisse qui couvre l’intérieur, et toute la graisse qui est sur l’intérieur, et les deux rognons, et la graisse qui est dessus, qui est sur les reins, et le réseau qui est sur le foie, qu’on ôtera jusque sur les rognons, comme on les lève du bœuf du sacrifice de prospérités : et le sacrificateur les fera fumer sur l’autel de l’holocauste. Et la peau du taureau et toute sa chair, avec sa tête, et ses jambes, et son intérieur, et sa fiente, tout le taureau, il l’emportera hors du camp, dans un lieu net, là où l’on verse les cendres, et il le brûlera sur du bois, au feu ; il sera brûlé au lieu où l’on verse les cendres.


Le sacrifice pour le péché clôt la liste des saintes offrandes. La première place revenait à l’holocauste : côté de Dieu dans l’œuvre de Christ ; la dernière, aux besoins du pécheur. Mais il va de soi que nous faisons le chemin inverse. Avant de connaître la paix et la joie du sacrifice de prospérités, avant de comprendre ce que Jésus a été pour Dieu dans Sa vie et dans Sa mort, nous commençons par avoir affaire à Celui qui a souffert et qui est mort sur la croix pour expier nos péchés. Le sang était porté dans la tente, comme pour donner à Dieu une preuve de l’œuvre achevée, et au pécheur un gage de son acceptation. La graisse fumait sur l’autel, signe de la satisfaction trouvée par Dieu dans l’obéissance de la victime. Enfin, tandis que la chair de l’holocauste devait fumer sur l’autel, que celle du sacrifice de prospérités était mangée par celui qui le présentait, le corps des animaux offerts pour le péché était brûlé hors du camp. À cause de nos péchés qu’Il portait, Jésus a souffert « hors de la porte », loin de la présence du Dieu saint. Et le verbe « brûler », différent de « faire fumer » employé pour les graisses et les parfums, traduit l’ardeur du jugement qui a consumé notre parfait sacrifice (Héb. 13, 11).