Année 1, 17 juin

Lévitique 4, 27-35

Et si quelqu’un du peuple du pays a péché par erreur, en faisant, à l’égard de l’un des commandements de l’Éternel, ce qui ne doit pas se faire, et s’est rendu coupable, si on lui a fait connaître son péché qu’il a commis, alors il amènera son offrande, une chèvre, une femelle sans défaut, pour son péché qu’il a commis ; et il posera sa main sur la tête du sacrifice pour le péché, et égorgera le sacrifice pour le péché au lieu où [l’on égorge] l’holocauste. Et le sacrificateur prendra du sang de la [chèvre] avec son doigt, et le mettra sur les cornes de l’autel de l’holocauste, et il versera tout le sang au pied de l’autel. Et il ôtera toute la graisse, comme la graisse a été ôtée de dessus le sacrifice de prospérités ; et le sacrificateur la fera fumer sur l’autel, en odeur agréable à l’Éternel ; et le sacrificateur fera propitiation pour lui, et il lui sera pardonné. Et s’il amène un agneau pour son offrande de sacrifice pour le péché, ce sera une femelle sans défaut qu’il amènera ; et il posera sa main sur la tête du sacrifice pour le péché, et l’égorgera en sacrifice pour le péché au lieu où l’on égorge l’holocauste. Et le sacrificateur prendra, avec son doigt, du sang du sacrifice pour le péché et le mettra sur les cornes de l’autel de l’holocauste, et il versera tout le sang au pied de l’autel. Et il ôtera toute la graisse, comme la graisse de l’agneau a été ôtée du sacrifice de prospérités ; et le sacrificateur la fera fumer sur l’autel, sur les sacrifices de l’Éternel faits par feu ; et le sacrificateur fera propitiation pour lui pour son péché qu’il a commis ; et il lui sera pardonné.


Pour son péché, un sacrificateur oint devait offrir un taureau (v. 3), le chef un bouc (v. 22, 33), quelqu’un du peuple seulement une chèvre ou un agneau (v. 28, 32). Ceux qui doivent donner l’exemple ont une responsabilité plus grande, exprimé par l’importance de l’animal offert. Mais, devant Dieu, tous ont péché et n’atteignent pas à Sa gloire (Rom. 3, 22, 23). Qu’ils se trouvent en haut ou en bas de l’échelle sociale, honorés ou méprisés par leurs semblables, qu’ils soient de grands coupables ou qualifiés d’honnêtes gens, tous les hommes font partie d’une seule classe : celle des pécheurs perdus. Toutefois, dans Son insondable miséricorde, Dieu a maintenant créé une catégorie nouvelle : celle des pécheurs pardonnés. Il a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, afin de faire miséricorde à tous (Rom. 11, 32). — Soulignons l’expression des versets 23, 28 : « si on lui a fait connaître son péché qu’il a commis ». Allusion au service délicat, appelé « le lavage des pieds », qui consiste à aider un autre croyant à découvrir et à juger ses fautes (Jean 13, 14). — « Et il lui sera pardonné », conclut chacun de ces paragraphes. Divine réponse que Dieu peut faire au pécheur repentant, en vertu de l’œuvre de Son Fils bien-aimé !