Année 1, 18 juin

Lévitique 5, 1-13

* Et si quelqu’un a péché en ce que, étant témoin et ayant entendu la voix d’adjuration, ayant vu ou su, il ne déclare pas [la chose], alors il portera son iniquité ; — ou si quelqu’un a touché une chose impure quelconque, soit le corps mort d’une bête sauvage impure, ou le corps mort d’une bête domestique impure, ou le corps mort d’un reptile impur, et que cela lui soit resté caché, alors il est impur et coupable ; — ou s’il a touché l’impureté de l’homme, quelle que soit son impureté par laquelle il se rend impur, et que cela lui soit resté caché, quand il le sait, alors il est coupable ; — ou si quelqu’un, parlant légèrement de ses lèvres, a juré de faire du mal ou du bien, selon tout ce que l’homme profère légèrement en jurant, et que cela lui soit resté caché, quand il le sait, alors il est coupable en l’un de ces points-là. Et il arrivera, s’il est coupable en l’un de ces points-là, qu’il confessera ce en quoi il aura péché ; et il amènera à l’Éternel son sacrifice pour le délit, pour son péché qu’il a commis, une femelle du menu bétail, soit brebis, soit chèvre, en sacrifice pour le péché ; et le sacrificateur fera propitiation pour lui [pour le purifier] de son péché.

Et si ses moyens ne peuvent atteindre à un agneau, il apportera à l’Éternel, pour son délit qu’il a commis, deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, l’un pour le sacrifice pour le péché, et l’autre pour l’holocauste. Et il les apportera au sacrificateur, et le sacrificateur présentera celui qui est pour le sacrifice pour le péché, premièrement, et lui détachera la tête avec l’ongle près du cou, mais il ne le divisera pas ; et il fera aspersion du sang du sacrifice pour le péché sur la paroi de l’autel, et le reste du sang, il l’épreindra au pied de l’autel : c’est un sacrifice pour le péché. Et du second, il en fera un holocauste selon l’ordonnance. Et le sacrificateur fera propitiation pour lui [pour le purifier] de son péché qu’il a commis, et il lui sera pardonné.

Et si ses moyens ne peuvent atteindre à deux tourterelles ou à deux jeunes pigeons, alors celui qui a péché apportera pour son offrande la dixième partie d’un épha de fleur de farine en sacrifice pour le péché ; il ne mettra pas d’huile dessus, et il ne mettra pas d’encens dessus ; car c’est un sacrifice pour le péché. Et il l’apportera au sacrificateur, et le sacrificateur en prendra une pleine poignée pour mémorial, et la fera fumer sur l’autel sur les sacrifices faits par feu à l’Éternel : c’est un sacrifice pour le péché. Et le sacrificateur fera propitiation pour lui, pour son péché qu’il a commis en l’une de ces choses-là, et il lui sera pardonné ; et le [reste] sera pour le sacrificateur, comme l’offrande de gâteau.


Les versets 1-4 fournissent quelques exemples des fautes qui devaient être expiées par un sacrifice. Il s’agit d’actes dont nous n’aurions peut-être pas discerné la gravité, si la Parole, divine pierre de touche de la conscience, ne les avait pas condamnés : manquer de rendre son témoignage, avoir un contact passager avec ce qui est impur, proférer des paroles légères. On peut être coupable en gardant le silence (v. 1) ou au contraire en parlant trop (v. 4). Dans tous ces cas, la confession s’imposait (v. 5), puis le recours au sacrifice (v. 6). Tel est encore le chemin que 1 Jean 1, 9 dicte au croyant qui a manqué, avec cette différence que le sacrifice n’a pas à être offert une seconde fois. Le sang de Jésus Christ est déjà devant Dieu pour nous, en sorte que la confession suffit ; Dieu est alors « fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité ». — Les versets 7-13 tiennent compte de différences entre les ressources de ceux qui apportaient leurs offrandes. L’un offrait un agneau, l’autre deux tourterelles, et le troisième seulement une poignée de farine. Nous ne sommes pas tous capables d’apprécier au même degré l’œuvre de Jésus. Ce qui compte, c’est la valeur parfaite qu’elle a pour Dieu.