Année 1, 19 juin

Lévitique 5, 14-26

Et l’Éternel parla à Moïse, disant : Si quelqu’un a commis une infidélité et a péché par erreur dans les choses saintes de l’Éternel, il amènera son sacrifice pour le délit à l’Éternel, un bélier sans défaut, pris du menu bétail, selon ton estimation en sicles d’argent, selon le sicle du sanctuaire, en sacrifice pour le délit. Et ce en quoi il a péché [en prenant] de la chose sainte, il le restituera, et y ajoutera par-dessus un cinquième, et le donnera au sacrificateur ; et le sacrificateur fera propitiation pour lui avec le bélier du sacrifice pour le délit ; et il lui sera pardonné.

Et si quelqu’un a péché, et a fait, à l’égard de l’un de tous les commandements de l’Éternel, ce qui ne doit pas se faire, et ne l’a pas su, il sera coupable, et portera son iniquité. Et il amènera au sacrificateur un bélier sans défaut, pris du menu bétail, selon ton estimation, en sacrifice pour le délit ; et le sacrificateur fera propitiation pour lui, pour son erreur qu’il a commise sans le savoir ; et il lui sera pardonné. C’est un sacrifice pour le délit ; certainement il s’est rendu coupable envers l’Éternel.

Et l’Éternel parla à Moïse, disant : Si quelqu’un a péché, et a commis une infidélité envers l’Éternel, et a menti à son prochain pour une chose qu’on lui a confiée, ou qu’on a déposée entre ses mains, ou qu’il a volée, ou extorquée à son prochain ; ou s’il a trouvé une chose perdue, et qu’il mente à ce sujet, et qu’il jure en mentant à l’égard de l’une de toutes les choses qu’un homme fait de manière à pécher en les faisant ; alors, s’il a péché et qu’il soit coupable, il arrivera qu’il rendra l’objet qu’il a volé, ou la chose qu’il a extorquée, ou le dépôt qui lui a été confié, ou la chose perdue qu’il a trouvée, ou tout ce à l’égard de quoi il a juré en mentant ; et il restituera le principal, et ajoutera un cinquième par-dessus ; il le donnera à celui à qui cela appartient, le jour de son sacrifice pour le délit. Et il amènera, pour l’Éternel, au sacrificateur, son sacrifice pour le délit, un bélier sans défaut, pris du menu bétail, selon ton estimation, en sacrifice pour le délit. Et le sacrificateur fera propitiation pour lui devant l’Éternel ; et il lui sera pardonné, quelle que soit la faute qu’il ait faite en laquelle il s’est rendu coupable.


L’Israélite le plus scrupuleux pouvait toujours craindre d’avoir oublié un péché commis par erreur. Et à peine avait-il apporté un coûteux sacrifice, qu’une nouvelle infidélité pouvait en exiger un autre. Hélas ! malgré les certitudes de la Parole de Dieu, de nombreux chrétiens vivent encore dans la même crainte. Ils font dépendre leur salut d’efforts sincères pour apaiser Dieu, par des aumônes, des pénitences, sans jamais être sûrs que ce soit suffisant. Combien c’est méconnaître la plénitude de la grâce divine ! Et quel bonheur nous possédons si nous sommes délivrés de cette crainte, par l’assurance que Jésus a tout fait pour nous. — Notre passage distingue les péchés contre Dieu (v. 15, 17), des péchés contre le prochain (v. 21, 22). Souvent, nous nous inquiétons moins des premiers que des seconds. Ce devrait être le contraire. Du reste, pour ce qui concerne le tort fait à autrui, il fallait non seulement le réparer, mais encore apporter un sacrifice à l’Éternel (v. 25 ; voir Ps. 51, 4). Inversement, il ne suffisait pas de se mettre en règle avec Dieu. Le jour où le coupable repentant offrait son sacrifice pour le délit, il devait aussi mettre sa situation en ordre devant les hommes (v. 24 fin). C’est ce que comprit Zachée, au jour décisif où Jésus entra dans sa maison (Luc 19, 8).