Année 1, 20 juin

Lévitique 6, 1-23

* Et l’Éternel parla à Moïse, disant : Commande à Aaron et à ses fils, en disant : C’est ici la loi de l’holocauste. C’est l’holocauste : il sera sur le foyer sur l’autel toute la nuit jusqu’au matin ; et le feu de l’autel brûlera sur lui. Et le sacrificateur revêtira sa tunique de lin, et mettra sur sa chair ses caleçons de lin, et il lèvera la cendre de l’holocauste que le feu a consumé sur l’autel, et la mettra à côté de l’autel ; et il ôtera ses vêtements, et revêtira d’autres vêtements, et il emportera la cendre hors du camp en un lieu pur. Et le feu qui est sur l’autel y brûlera ; on ne le laissera pas s’éteindre. Et le sacrificateur allumera du bois sur ce [feu] chaque matin, et y arrangera l’holocauste, et y fera fumer les graisses des sacrifices de prospérités. Le feu brûlera continuellement sur l’autel, on ne le laissera pas s’éteindre.

Et c’est ici la loi de l’offrande de gâteau : [l’un] des fils d’Aaron la présentera devant l’Éternel, devant l’autel. Et il lèvera une poignée de la fleur de farine du gâteau et de son huile, et tout l’encens qui est sur le gâteau, et il fera fumer cela sur l’autel, une odeur agréable, son mémorial à l’Éternel. Et ce qui en restera, Aaron et ses fils le mangeront ; on le mangera sans levain, dans un lieu saint ; ils le mangeront dans le parvis de la tente d’assignation. On ne le cuira pas avec du levain. C’est leur portion, que je leur ai donnée de mes sacrifices faits par feu. C’est une chose très sainte, comme le sacrifice pour le péché et comme le sacrifice pour le délit. Tout mâle d’entre les enfants d’Aaron en mangera ; [c’est] un statut perpétuel en vos générations, [leur part] des sacrifices faits par feu à l’Éternel : quiconque les touchera sera saint.

Et l’Éternel parla à Moïse, disant : C’est ici l’offrande d’Aaron et de ses fils, qu’ils présenteront à l’Éternel, le jour de son onction : un dixième d’épha de fleur de farine, en offrande de gâteau continuelle, une moitié le matin, et une moitié le soir. Elle sera apprêtée sur une plaque avec de l’huile ; tu l’apporteras mêlée [[avec de l’huile] ; tu présenteras les morceaux cuits du gâteau en odeur agréable à l’Éternel. Et le sacrificateur d’entre ses fils qui sera oint à sa place, fera cela ; [c’est] un statut perpétuel : on le fera fumer tout entier à l’Éternel. Et tout gâteau de sacrificateur sera [brûlé] tout entier ; il ne sera pas mangé.

Et l’Éternel parla à Moïse, disant : Parle à Aaron et à ses fils, en disant : C’est ici la loi du sacrifice pour le péché : au lieu où l’holocauste sera égorgé, le sacrifice pour le péché sera égorgé devant l’Éternel : c’est une chose très sainte. Le sacrificateur qui l’offre pour le péché le mangera ; on le mangera dans un lieu saint, dans le parvis de la tente d’assignation. Quiconque en touchera la chair sera saint ; et s’il en rejaillit du sang sur un vêtement, ce sur quoi le sang aura rejailli, tu le laveras dans un lieu saint ; et le vase de terre dans lequel il a été cuit sera cassé ; et s’il a été cuit dans un vase d’airain, il sera écuré et lavé dans l’eau. Tout mâle d’entre les sacrificateurs en mangera : c’est une chose très sainte. Nul sacrifice pour le péché dont le sang sera porté dans la tente d’assignation pour faire propitiation dans le lieu saint, ne sera mangé ; il sera brûlé au feu.


On a remarqué la correspondance entre les quatre grands sacrifices et l’aspect sous lequel chacun des quatre évangiles présente l’œuvre de Christ. Dans Jean, Jésus est le saint holocauste, celui que le Père aime parce qu’Il a laissé Sa vie de Lui-même (Jean 10, 17, 18). Luc nous fait admirer la vie de l’homme parfait dont parle l’offrande de gâteau. Marc place devant nous le serviteur de Dieu représenté par le sacrifice de consécration ou de prospérités. Enfin Matthieu, plus que les autres, Le désigne comme celui « qui sauvera son peuple de leurs péchés » (chap. 1, 21). — Les chapitres 6 et 7 reprennent ces quatre classes de sacrifices pour en donner la loi, autrement dit la manière dont le sacrificateur devait les offrir. L’holocauste devait être continuel (v. 6), l’offrande de gâteau était « un statut perpétuel » (v. 11). Hier, nous avons évoqué les craintes de l’Israélite, qui n’était jamais sûr d’être rendu parfait par les mêmes sacrifices offerts continuellement. Mais le même chapitre 10 des Hébreux nous montre le sacrificateur qui, lui non plus, n’avait jamais fini, « se tenant debout chaque jour… et offrant souvent les mêmes sacrifices… ». Puis il présente Jésus qui, ayant offert un seul sacrifice, s’est assis à la droite de Dieu « à perpétuité » (Héb. 10, 1, 11, 12).