Année 1, 21 juin

Lévitique 7, 1-21

Et c’est ici la loi du sacrifice pour le délit ; c’est une chose très sainte. Au lieu où l’on égorge l’holocauste, on égorgera le sacrifice pour le délit, et on fera aspersion de son sang sur l’autel, tout autour. Et on en présentera toute la graisse, la queue, et la graisse qui couvre l’intérieur, et les deux rognons et la graisse qui est dessus, qui est sur les reins, et le réseau qui est sur le foie, qu’on ôtera jusque sur les rognons. Et le sacrificateur les fera fumer sur l’autel, comme sacrifice par feu à l’Éternel : c’est un sacrifice pour le délit. Tout mâle d’entre les sacrificateurs en mangera ; il sera mangé dans un lieu saint : c’est une chose très sainte. Comme le sacrifice pour le péché, ainsi est le sacrifice pour le délit ; il y a une seule loi pour eux : il appartient au sacrificateur qui a fait propitiation par lui. — Et quant au sacrificateur qui présentera l’holocauste de quelqu’un, la peau de l’holocauste qu’il aura présenté sera pour le sacrificateur : elle lui appartient. Et toute offrande de gâteau qui sera cuit au four ou qui sera apprêté dans la poêle ou sur la plaque, sera pour le sacrificateur qui le présente : elle lui appartient. Et toute offrande de gâteau pétri à l’huile et sec, sera pour tous les fils d’Aaron, pour l’un comme pour l’autre.

Et c’est ici la loi du sacrifice de prospérités qu’on présentera à l’Éternel : Si quelqu’un le présente comme action de grâces, il présentera, avec le sacrifice d’action de grâces, des gâteaux sans levain pétris à l’huile, et des galettes sans levain ointes d’huile, et de la fleur de farine mêlée [avec de l’huile], en gâteaux pétris à l’huile. Il présentera pour son offrande, avec les gâteaux, du pain levé avec son sacrifice d’action de grâces de prospérités ; et de l’offrande entière, il en présentera un en offrande élevée à l’Éternel : il sera pour le sacrificateur qui aura fait aspersion du sang du sacrifice de prospérités ; il lui appartient. Et la chair de son sacrifice d’action de grâces de prospérités sera mangée le jour où elle sera présentée ; on n’en laissera rien jusqu’au matin. Et si le sacrifice de son offrande est un vœu, ou [une offrande] volontaire, son sacrifice sera mangé le jour où il l’aura présenté ; et ce qui en restera sera mangé le lendemain ; et ce qui restera de la chair du sacrifice sera brûlé au feu le troisième jour. Et si quelqu’un mange de la chair de son sacrifice de prospérités le troisième jour, [le sacrifice] ne sera pas agréé ; il ne sera pas imputé à celui qui l’a présenté : ce sera une chose impure ; et l’âme qui en mangera portera son iniquité. Et la chair qui aura touché quelque chose d’impur ne sera point mangée : elle sera brûlée au feu. Quant à la chair, quiconque est pur mangera la chair. Et l’âme qui, ayant sur soi son impureté, mangera de la chair du sacrifice de prospérités qui appartient à l’Éternel, cette âme-là sera retranchée de ses peuples. Et si une âme touche quoi que ce soit d’impur, impureté d’homme, ou bête impure, ou toute [autre] chose abominable et impure, et qu’elle mange de la chair du sacrifice de prospérités qui appartient à l’Éternel, cette âme-là sera retranchée de ses peuples.


L’épître aux Romains nous enseigne que Dieu a eu à s’occuper de deux questions : celle des péchés, jusqu’au chapitre 5, 11, puis celle du péché jusqu’au chapitre 8. Il a dû condamner l’arbre aussi bien que les fruits, le péché dans notre nature au même titre que les actes produits par lui. En exigeant un sacrifice pour le délit (l’acte commis) et un autre pour le péché (source de cet acte), Dieu nous apprend que l’œuvre de Christ répond à ces deux besoins du pécheur. — La loi du sacrifice de prospérités illustre les conditions nécessaires pour que soit réalisée la communion chrétienne. Il s’agissait d’un sacrifice d’actions de grâces (v. 12 ; 1 Cor. 10, 16), à caractère volontaire et joyeux (v. 16 ; 2 Cor. 8, 4), exempt de tout contact avec la souillure (v. 21). Tandis que les sacrifices pour le péché étaient offerts parce qu’on n’était pas pur, seuls les Israélites qui étaient purs (v. 19) avaient part au sacrifice de prospérités. Quiconque touchait la chair du sacrifice pour le péché devenait saint (chap. 6, 20), alors qu’inversement, toute impureté souillait le sacrifice de prospérités. Nous veillons à la propreté de nos aliments. Prenons plus de soin encore pour qu’aucune souillure de notre esprit ne vienne interrompre la communion dont ce sacrifice est l’image.