Année 1, 22 juin

Lévitique 7, 22-38

Et l’Éternel parla à Moïse, disant : Parle aux fils d’Israël, en disant : Vous ne mangerez aucune graisse de bœuf ou de mouton ou de chèvre. La graisse d’un corps mort ou la graisse d’une [bête] déchirée pourra être employée à tout usage, mais vous n’en mangerez point ; car quiconque mangera de la graisse d’une bête dont on présente à l’Éternel un sacrifice fait par feu, l’âme qui en aura mangé sera retranchée de ses peuples. Et vous ne mangerez aucun sang, dans aucune de vos habitations, soit d’oiseaux, soit de bétail. Toute âme qui aura mangé de quelque sang que ce soit, cette âme-là sera retranchée de ses peuples.

Et l’Éternel parla à Moïse, disant : Parle aux fils d’Israël, en disant : Celui qui présentera son sacrifice de prospérités à l’Éternel apportera à l’Éternel son offrande, prise de son sacrifice de prospérités. Ses mains apporteront les sacrifices faits par feu à l’Éternel ; il apportera la graisse avec la poitrine : la poitrine, pour la tournoyer comme offrande tournoyée devant l’Éternel. Et le sacrificateur fera fumer la graisse sur l’autel ; et la poitrine sera pour Aaron et pour ses fils. Et vous donnerez au sacrificateur, comme offrande élevée, l’épaule droite de vos sacrifices de prospérités. Celui des fils d’Aaron qui présentera le sang et la graisse des sacrifices de prospérités aura pour sa part l’épaule droite. Car j’ai pris des fils d’Israël la poitrine tournoyée et l’épaule élevée de leurs sacrifices de prospérités, et je les ai données à Aaron, le sacrificateur, et à ses fils, par statut perpétuel, de la part des fils d’Israël. C’est là [le droit de] l’onction d’Aaron et [de] l’onction de ses fils, dans les sacrifices de l’Éternel faits par feu, du jour qu’on les aura fait approcher pour exercer la sacrificature devant l’Éternel, ce que l’Éternel a commandé de leur donner, de la part des fils d’Israël, du jour qu’il les aura oints ; [c’est] un statut perpétuel en leurs générations.

Telle est la loi de l’holocauste, de l’offrande de gâteau, et du sacrifice pour le péché, et du sacrifice pour le délit, et du sacrifice de consécration, et du sacrifice de prospérités, laquelle l’Éternel commanda à Moïse sur la montagne de Sinaï, le jour où il commanda aux fils d’Israël de présenter leurs offrandes à l’Éternel, dans le désert de Sinaï.


Figure de la communion du racheté avec Dieu et avec ses frères, le sacrifice de prospérités était le seul dont chacun recevait sa part. Dieu avait la sienne, à savoir la graisse et le sang, qui rappellent Ses droits à notre dévouement et à notre vie. Aaron et ses fils se voyaient attribuer la poitrine tournoyée et l’épaule élevée (v. 34), image des affections et des forces du racheté qui appartiennent à Christ et aux siens. Enfin, l’adorateur lui-même y trouvait son aliment. Et remarquons que la nourriture des sacrificateurs dépendait des sacrifices de prospérités. L’énergie spirituelle que le croyant pourra employer au service du Seigneur, découle de la communion qu’il aura réalisée avec Lui. Les deux épîtres aux Corinthiens en sont la confirmation. La première traite de la communion, la seconde a pour sujet le ministère. Notre service ne sera utile et béni que dans la mesure où nous serons nourris du parfait sacrifice de prospérités, et où nous aurons, à Son exemple, livré nous-mêmes nos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu… (Rom. 12, 1). C’est le secret pour discerner, selon le même chapitre, « quelle est la volonté de Dieu, bonne et agréable et parfaite » (v. 2) et l’accomplir ensuite joyeusement (v. 3-8).