Année 1, 3 juillet

Lévitique 14, 1-13

* Et l’Éternel parla à Moïse, disant : C’est ici la loi du lépreux, au jour de sa purification : il sera amené au sacrificateur ; et le sacrificateur sortira hors du camp ; et le sacrificateur le verra : et voici, le lépreux est guéri de la plaie de la lèpre ; alors le sacrificateur commandera qu’on prenne, pour celui qui doit être purifié, deux oiseaux vivants et purs, et du bois de cèdre, et de l’écarlate, et de l’hysope ; et le sacrificateur commandera qu’on égorge l’un des oiseaux sur un vase de terre, sur de l’eau vive. Quant à l’oiseau vivant, il le prendra, et le bois de cèdre, et l’écarlate, et l’hysope, et il les trempera, ainsi que l’oiseau vivant, dans le sang de l’oiseau égorgé sur l’eau vive ; et il fera aspersion, sept fois, sur celui qui doit être purifié de la lèpre, et il le purifiera ; puis il lâchera dans les champs l’oiseau vivant. Et celui qui doit être purifié lavera ses vêtements et rasera tout son poil, et se lavera dans l’eau ; et il sera pur. Et après cela, il entrera dans le camp, et il habitera sept jours hors de sa tente. Et il arrivera que, le septième jour, il rasera tout son poil, sa tête et sa barbe et ses sourcils ; il rasera tout son poil ; et il lavera ses vêtements, et il lavera sa chair dans l’eau, et il sera pur.

Et le huitième jour, il prendra deux agneaux sans défaut, et une jeune brebis âgée d’un an, sans défaut, et trois dixièmes de fleur de farine pétrie à l’huile, en offrande de gâteau, et un log d’huile. Et le sacrificateur qui fait la purification placera l’homme qui doit être purifié, et ces choses, devant l’Éternel, à l’entrée de la tente d’assignation ; et le sacrificateur prendra l’un des agneaux, et le présentera comme sacrifice pour le délit, avec le log d’huile, et les tournoiera en offrande tournoyée devant l’Éternel ; puis il égorgera l’agneau au lieu où l’on égorge le sacrifice pour le péché et l’holocauste, dans un lieu saint ; car le sacrifice pour le délit est comme le sacrifice pour le péché, il appartient au sacrificateur : c’est une chose très sainte.


Le jour de la purification du lépreux est arrivé. On l’amène au sacrificateur. Remarquons le rôle effacé, mais indispensable, de l’ami qui conduit le malade à celui qui va lui annoncer la guérison. Il est précieux d’être employé par Dieu pour amener des pécheurs au Seigneur Jésus. C’est un service qu’un jeune chrétien peut déjà accomplir (Jean 1, 42, 46). — Mais si le sacrificateur était demeuré dans le tabernacle ou dans le camp, le lépreux, qui en était chassé, n’aurait jamais pu le rencontrer. Le sacrificateur sortait donc hors du camp (v. 3). Pour rencontrer le pécheur, Jésus a quitté la gloire. Nous ne pouvions faire un pas vers Lui, alors Lui a fait tout le chemin pour venir jusqu’à nous. Comment le fils prodigue serait-il entré, sale et en haillons, dans la maison de son père ? Celui-ci sortit à sa rencontre, et le fit revêtir de la plus belle robe pendant qu’il était encore dehors. — Suivent les détails de la purification. Les deux oiseaux ensemble nous parlent du remède divin applicable au péché de tout homme : la mort du Seigneur, le premier oiseau était égorgé ; Sa résurrection, le second oiseau s’envolait, marqué du sang qu’il emportait au ciel, pour le placer symboliquement sous le regard d’un Dieu satisfait.