Année 1, 4 juillet

Lévitique 14, 14-32

Et le sacrificateur prendra du sang du sacrifice pour le délit, et le sacrificateur le mettra sur le lobe de l’oreille droite de celui qui doit être purifié, et sur le pouce de sa main droite, et sur le gros orteil de son pied droit. Et le sacrificateur prendra du log d’huile, et en versera dans la paume de sa main gauche, à lui, le sacrificateur ; et le sacrificateur trempera le doigt de sa [main] droite dans l’huile qui est dans sa paume gauche, et fera aspersion de l’huile avec son doigt, sept fois, devant l’Éternel. Et du reste de l’huile qui sera dans sa paume, le sacrificateur en mettra sur le lobe de l’oreille droite de celui qui doit être purifié, et sur le pouce de sa main droite, et sur le gros orteil de son pied droit, sur le sang du sacrifice pour le délit ; et le reste de l’huile qui sera dans la paume du sacrificateur, il le mettra sur la tête de celui qui doit être purifié ; et le sacrificateur fera propitiation pour lui devant l’Éternel. Et le sacrificateur offrira le sacrifice pour le péché, et fera propitiation pour celui qui doit être purifié de son impureté ; et après, il égorgera l’holocauste. Et le sacrificateur offrira l’holocauste et le gâteau sur l’autel ; et le sacrificateur fera propitiation pour celui [qui doit être purifié], et il sera pur.

Et s’il est pauvre, et que sa main ne puisse atteindre jusque-là, il prendra un agneau comme sacrifice pour le délit, pour offrande tournoyée, afin de faire propitiation pour lui, et un dixième de fleur de farine pétrie à l’huile, pour offrande de gâteau, et un log d’huile, et deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, selon ce que sa main pourra atteindre : l’un sera un sacrifice pour le péché, l’autre un holocauste. Et le huitième jour de sa purification, il les apportera au sacrificateur, à l’entrée de la tente d’assignation, devant l’Éternel ; et le sacrificateur prendra l’agneau du sacrifice pour le délit, et le log d’huile, et le sacrificateur les tournoiera en offrande tournoyée devant l’Éternel ; et il égorgera l’agneau du sacrifice pour le délit ; et le sacrificateur prendra du sang du sacrifice pour le délit, et le mettra sur le lobe de l’oreille droite de celui qui doit être purifié, et sur le pouce de sa main droite, et sur le gros orteil de son pied droit. Et le sacrificateur versera de l’huile dans la paume de sa main gauche, à lui, le sacrificateur ; et avec le doigt de sa [main] droite, le sacrificateur fera aspersion de l’huile qui sera dans la paume de sa main gauche, sept fois, devant l’Éternel. Et le sacrificateur mettra de l’huile qui sera dans sa paume, sur le lobe de l’oreille droite de celui qui doit être purifié, et sur le pouce de sa main droite, et sur le gros orteil de son pied droit, sur l’endroit où [aura été mis] le sang du sacrifice pour le délit ; et le reste de l’huile qui sera dans la paume du sacrificateur, il le mettra sur la tête de celui qui doit être purifié, pour faire propitiation pour lui devant l’Éternel. Et, de ce que sa main aura pu atteindre, il offrira l’une des tourterelles, ou l’un des jeunes pigeons : de ce que sa main aura pu atteindre, l’un sera un sacrifice pour le péché, l’autre un holocauste, avec l’offrande de gâteau ; et le sacrificateur fera propitiation pour celui qui doit être purifié, devant l’Éternel. — Telle est la loi touchant celui en qui il y a une plaie de lèpre, et dont la main n’a pas su atteindre [ce qui était ordonné] pour sa purification.


« Il sera pur », concluent les versets 9, 20. Là non plus, il ne s’agit pas de l’opinion du lépreux guéri. Dieu déclare pur, saint, le pécheur régénéré, à qui cette parole doit suffire, même s’il ne ressent pas d’émotion ou de sentiment particulier. « Vous avez été lavés,… sanctifiés,… justifiés au nom du Seigneur Jésus », affirme l’Écriture (1 Cor. 6, 11). — Avec les oiseaux, qui parlent de l’œuvre de Dieu pour nous, il fallait deux choses, qui sont l’image de Son œuvre en nous : l’eau, puissance purifiante de la Parole, et le rasoir. Le lépreux rasait ses cheveux, sa barbe, ses sourcils. Tout ce qui rappelait la force de l’homme était mis de côté. On appelle l’affranchissement, ce travail de l’Esprit qui nous conduit à juger ce que produit notre vieille nature. — Le sang du sacrifice était appliqué à l’oreille, à la main et au pied du lépreux guéri, exactement comme il avait été fait au sacrificateur le jour de sa consécration (Exo. 29, 20), et il fallait en faire autant avec l’huile. Mais de plus, le lépreux était oint d’huile (v. 18). Détail extraordinaire, il était seul en Israël, avec les rois et les sacrificateurs, à recevoir cette sainte onction : figure de l’opération du Saint Esprit dans le cœur du racheté (1 Jean 2, 20) !