Année 1, 21 juillet

Lévitique 26, 1-13

* Vous ne vous ferez pas d’idoles, et vous ne vous dresserez pas d’image taillée, ou de statue, et vous ne mettrez pas de pierre sculptée dans votre pays, pour vous prosterner devant elles ; car moi, je suis l’Éternel, votre Dieu.

Vous garderez mes sabbats, et vous révérerez mon sanctuaire. Moi, je suis l’Éternel.

Si vous marchez dans mes statuts, et si vous gardez mes commandements et les pratiquez, je vous donnerai vos pluies en leur temps, et la terre donnera son rapport, et l’arbre des champs donnera son fruit. Le temps du foulage atteindra pour vous la vendange, et la vendange atteindra les semailles ; et vous mangerez votre pain à rassasiement, et vous habiterez en sécurité dans votre pays. Et je donnerai la paix dans le pays ; et vous dormirez sans que personne vous épouvante ; et je ferai disparaître du pays les bêtes mauvaises, et l’épée ne passera pas par votre pays. Et vous poursuivrez vos ennemis, et ils tomberont devant vous par l’épée. Et cinq d’entre vous en poursuivront cent, et cent d’entre vous en poursuivront dix mille, et vos ennemis tomberont devant vous par l’épée. Et je me tournerai vers vous, et je vous ferai fructifier, et je vous multiplierai, et je mettrai à effet mon alliance avec vous. Et vous mangerez de vieilles provisions, et vous sortirez le vieux de devant le nouveau. Et je mettrai mon tabernacle au milieu de vous, et mon âme ne vous aura pas en horreur ; et je marcherai au milieu de vous ; et je serai votre Dieu, et vous serez mon peuple. Moi, je suis l’Éternel, votre Dieu, qui vous ai fait sortir du pays d’Égypte, afin que vous ne fussiez pas leurs esclaves : j’ai brisé les liens de votre joug, et je vous ai fait marcher la tête levée.


Deux principes divins vont toujours ensemble : l’un est la grâce souveraine — nous avons admiré son déploiement au chapitre 25 ; l’autre est le gouvernement, sujet de ce chapitre 26. En effet, si d’une part Dieu donne, sans poser de conditions, de l’autre, Il fait en sorte que chacun récolte ce qu’il a semé. L’Éternel prend la peine d’avertir Son peuple des conséquences, en bien ou en mal, qu’aura sa conduite, selon qu’elle sera bonne ou mauvaise. Et comme Il présume toujours le bien, Il commence, non par les menaces, mais par des promesses encourageantes, l’exposé des bénédictions qui résulteront, pour Israël, d’une marche obéissante. Certes, ce sont des bénédictions terrestres, à la différence de celles du chrétien qui, lui, est « béni de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ » (Éph. 1, 3). Mais l’une de ces promesses du Seigneur, d’un prix tout particulier, est commune au peuple terrestre et au peuple céleste : « J’habiterai au milieu d’eux, et j’y marcherai, et je serai leur Dieu et eux seront mon peuple ». Elle entraîne la même responsabilité pour le chrétien et pour Israël : celle d’être entièrement séparé de toute idolâtrie (v. 1 ; comp. 2 Cor. 6, 16).