Année 1, 24 juillet

Lévitique 27, 1-15

* Et l’Éternel parla à Moïse, disant : Parle aux fils d’Israël, et dis-leur : Si quelqu’un a mis à part quoi que ce soit par un vœu, les personnes seront à l’Éternel selon ton estimation. Et ton estimation d’un mâle depuis l’âge de vingt ans jusqu’à l’âge de soixante ans, ton estimation sera de cinquante sicles d’argent, selon le sicle du sanctuaire ; et si c’est une femme, ton estimation sera de trente sicles. Et si c’est un mâle depuis l’âge de cinq ans jusqu’à l’âge de vingt ans, ton estimation sera de vingt sicles, et pour une femme, de dix sicles ; et si c’est un mâle depuis l’âge d’un mois jusqu’à l’âge de cinq ans, ton estimation sera de cinq sicles d’argent, et ton estimation d’une fille sera de trois sicles d’argent. Et si c’est un mâle de l’âge de soixante ans et au-dessus, ton estimation sera de quinze sicles, et pour une femme, de dix sicles. Et s’il est plus pauvre que ton estimation, on le fera se tenir devant le sacrificateur, et le sacrificateur en fera l’estimation : le sacrificateur en fera l’estimation à raison de ce que peut atteindre la main de celui qui a fait le vœu.

Et si c’est une des bêtes qu’on présente en offrande à l’Éternel, tout ce qu’on donnera à l’Éternel sera saint. On ne la changera pas, et on ne la remplacera pas par une autre, une bonne par une mauvaise, ou une mauvaise par une bonne ; et si l’on remplace, en quelque manière que ce soit, une bête par une autre, celle-ci et celle qui la remplacera seront saintes. Et si c’est quelque bête impure qu’on ne peut présenter en offrande à l’Éternel, on placera la bête devant le sacrificateur, et le sacrificateur en fera l’estimation, selon qu’elle sera bonne ou mauvaise ; il en sera selon ton estimation, sacrificateur ! Et si on veut la racheter, alors on ajoutera un cinquième à ton estimation.

Et quand quelqu’un sanctifiera sa maison pour qu’elle soit sainte, [consacrée] à l’Éternel, le sacrificateur en fera l’estimation, selon qu’elle sera bonne ou mauvaise ; on s’en tiendra à l’estimation que le sacrificateur en fera. Et si celui qui l’a sanctifiée rachète sa maison, il ajoutera le cinquième de l’argent de ton estimation par-dessus, et elle lui appartiendra.


Ce chapitre traite des vœux que pouvaient prononcer les fils d’Israël, et de la manière dont le sacrificateur avait à les estimer. Dans le chapitre 30 de l’Exode, notre attention a été attirée sur le fait que le prix du rachat était identique pour tous. Ici, au contraire, les estimations varient de l’un à l’autre. Il ne s’agit plus, en effet, de ce qui représente notre salut, mais plutôt des capacités que possède chacun. Rachetés au même prix, le précieux sang de Jésus, tous les enfants de Dieu sont loin d’avoir le même niveau spirituel, la même aptitude au service. Et le sacrificateur devait intervenir pour apprécier l’œuvre de chacun : « Il en sera selon ton estimation, sacrificateur ! ». Nous qui critiquons si facilement ce que font ou ne font pas les autres croyants, rappelons-nous que Celui qui juge, c’est le Seigneur (1 Cor. 4, 4, 5). — Personnes, bêtes ou maisons, tout pouvait être consacré à l’Éternel. Certes, nous n’avons rien de plus précieux à vouer au Seigneur que notre propre personne. C’est ce qu’avaient fait les Macédoniens dont parle l’apôtre : ils s’étaient « donnés premièrement eux-mêmes au Seigneur ». Et tout leur service, spontané, abondant en joie, découlait de ce don initial (2 Cor. 8, 2-5).