Année 1, 25 juillet

Lévitique 27, 16-34

Et si quelqu’un sanctifie à l’Éternel une partie du champ de sa possession, ton estimation sera à raison de ce qu’on peut y semer : le khomer de semence d’orge à cinquante sicles d’argent. S’il sanctifie son champ dès l’année du Jubilé, on s’en tiendra à ton estimation. Et si c’est après le Jubilé qu’il sanctifie son champ, le sacrificateur lui comptera l’argent à raison des années qui restent jusqu’à l’année du Jubilé, et il sera fait une réduction sur ton estimation. Et si celui qui a sanctifié le champ veut le racheter, il ajoutera le cinquième de l’argent de ton estimation par-dessus, et il lui restera. Et s’il ne rachète pas le champ ou qu’il vende le champ à un autre homme, il ne pourra plus être racheté. Et le champ, en étant libéré au Jubilé, sera saint, [consacré] à l’Éternel, comme un champ voué ; la possession en sera au sacrificateur.

Et s’il sanctifie à l’Éternel un champ qu’il ait acheté, qui ne soit pas des champs de sa possession, le sacrificateur lui comptera le montant de ton estimation jusqu’à l’année du Jubilé, et il donnera, ce jour-là, le montant de ton estimation, comme une chose sainte [consacrée] à l’Éternel ; dans l’année du Jubilé, le champ retournera à celui de qui il l’avait acheté et à qui appartenait la possession de la terre.

Et toute estimation que tu auras faite sera selon le sicle du sanctuaire : le sicle sera de vingt guéras.

Seulement, le premier-né d’entre les bêtes, qui est offert comme prémices à l’Éternel, nul ne pourra le sanctifier : si c’est un bœuf ou un agneau, il est à l’Éternel. Et s’il est des bêtes impures, on le rachètera selon ton estimation, et on ajoutera un cinquième par-dessus ; et si on ne le rachète pas, il sera vendu selon ton estimation. Seulement, aucune chose vouée que quelqu’un aura vouée à l’Éternel, de tout ce qu’il a, soit homme, ou bête, ou champ de sa possession, ne se vendra ni ne se rachètera : toute chose vouée sera très sainte, [consacrée] à l’Éternel. Quiconque d’entre les hommes est voué [à Dieu] ne pourra être racheté : il sera certainement mis à mort.

Et toute dîme de la terre, de la semence de la terre, du fruit des arbres, est à l’Éternel : c’est une chose sainte [consacrée] à l’Éternel. Et si quelqu’un veut racheter quelque chose de sa dîme, il y ajoutera un cinquième par-dessus. Quant à toute dîme du gros et du menu bétail, de tout ce qui passe sous la verge, la dîme sera sainte, [consacrée à l’Éternel]. On ne distinguera pas entre le bon et le mauvais, et on ne le changera pas ; et si on le change, la bête changée et celle qui la remplace seront saintes, elles ne seront pas rachetées.

Ce sont là les commandements que l’Éternel commanda à Moïse pour les fils d’Israël, sur la montagne de Sinaï.


Laissons le Seigneur apprécier et estimer ce que font les autres. Mais ne nous préoccupons pas non plus de rechercher pour nous l’estime d’autrui ; n’attendons pas des hommes davantage que Celui qui fut « estimé par eux » à seulement trente pièces d’argent (Zach. 11, 12, 13). Étudions-nous par contre à être présentés « approuvés à Dieu » (2 Tim. 2, 15). — Nous avons considéré le sacrificateur et ses offrandes, dans ce livre du Lévitique dont nous terminons l’étude. Étude un peu ardue parfois, mais qui nous a permis de porter nos regards sur Jésus, notre grand sacrificateur ! Et nous avons pu constater Son intervention dans tous les domaines de la vie des siens. Pour le salut : Il est entré dans les lieux saints avec Son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle [Héb. 9, 12]. Pour la marche : Il veille à écarter toute lèpre. Pour le service enfin : Il est, dans notre chapitre, Celui qui apprécie tout à sa propre mesure ! Hélas ! il existe des chrétiens qui acceptent bien le salut, mais préféreraient ensuite que le Seigneur ne s’occupe pas de leurs affaires. Alors, pour ceux-là, il faudra peut-être de tristes expériences, comme celles du chapitre 26, jusqu’à ce que leurs affections soient réveillées. Que le Seigneur nous donne une confiance entière dans Sa personne et dans Son œuvre !