Année 1, 27 juillet

Nombres 1, 22-37

Des fils de Siméon : leurs générations, selon leurs familles, selon leurs maisons de pères, ceux qui furent dénombrés suivant le nombre des noms, par tête, tous les mâles, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, tous ceux qui étaient propres au service militaire, ceux qui furent dénombrés de la tribu de Siméon furent cinquante-neuf mille trois cents.

Des fils de Gad : leurs générations, selon leurs familles, selon leurs maisons de pères, suivant le nombre des noms, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, tous ceux qui étaient propres au service militaire, ceux qui furent dénombrés de la tribu de Gad furent quarante-cinq mille six cent cinquante.

Des fils de Juda : leurs générations, selon leurs familles, selon leurs maisons de pères, suivant le nombre des noms, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, tous ceux qui étaient propres au service militaire, ceux qui furent dénombrés de la tribu de Juda furent soixante-quatorze mille six cents.

Des fils d’Issacar : leurs générations, selon leurs familles, selon leurs maisons de pères, suivant le nombre des noms, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, tous ceux qui étaient propres au service militaire, ceux qui furent dénombrés de la tribu d’Issacar furent cinquante-quatre mille quatre cents.

Des fils de Zabulon : leurs générations, selon leurs familles, selon leurs maisons de pères, suivant le nombre des noms, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, tous ceux qui étaient propres au service militaire, ceux qui furent dénombrés de la tribu de Zabulon furent cinquante-sept mille quatre cents.

Des fils de Joseph, des fils d’Éphraïm : leurs générations, selon leurs familles, selon leurs maisons de pères, suivant le nombre des noms, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, tous ceux qui étaient propres au service militaire, ceux qui furent dénombrés de la tribu d’Éphraïm furent quarante mille cinq cents.

Des fils de Manassé : leurs générations, selon leurs familles, selon leurs maisons de pères, suivant le nombre des noms, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, tous ceux qui étaient propres au service militaire, ceux qui furent dénombrés de la tribu de Manassé furent trente-deux mille deux cents.

Des fils de Benjamin : leurs générations, selon leurs familles, selon leurs maisons de pères, suivant le nombre des noms, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, tous ceux qui étaient propres au service militaire, ceux qui furent dénombrés de la tribu de Benjamin furent trente-cinq mille quatre cents.


Vingt ans est, encore aujourd’hui, dans beaucoup de pays, l’âge auquel les jeunes gens sont astreints au service militaire. Reconnu apte à porter les armes, le conscrit se doit à sa patrie. Sitôt incorporé, il renonce à sa personnalité, pour se plier à des servitudes collectives ; il apprend le respect dû aux supérieurs, le sens de la discipline, du devoir, de l’honneur ; il est entraîné au combat… (Luc 7, 8). Cet « appel sous les drapeaux » n’a-t-il pas, pour tout jeune chrétien, son application spirituelle ? Sans doute n’est-ce pas dès le lendemain de sa conversion qu’un « nouveau-né en Christ » sera d’emblée « propre au service militaire ». La famille de Dieu se compose de « petits enfants », de « jeunes gens » et de « pères » (1 Jean 2, 13…). Et, comme toute famille comptant des enfants en développement différent, celle de Dieu, bien qu’unie par une même vie et des droits identiques, embrasse des capacités et des responsabilités diverses. Mais il doit se produire une croissance (comp. Luc 2, 40, 52). Il arrive un moment où le petit enfant doit être devenu, spirituellement, un jeune homme, fort, ayant l’expérience de victoires sur le méchant (1 Jean 2, 14), un homme fait, selon Hébreux 5, 14. En sommes-nous là ? Ou bien n’avons-nous fait aucun progrès depuis notre conversion ?