Année 1, 12 août

Nombres 9, 15-23 ; 10, 1-10

* Et le jour que le tabernacle fut dressé, la nuée couvrit le tabernacle de la tente du témoignage, et elle était le soir sur le tabernacle comme l’apparence du feu, jusqu’au matin. Il en fut ainsi continuellement : la nuée le couvrait, et la nuit, elle avait l’apparence du feu. Et selon que la nuée se levait de dessus la tente, après cela les fils d’Israël partaient ; et au lieu où la nuée demeurait, là les fils d’Israël campaient. Au commandement de l’Éternel, les fils d’Israël partaient, et au commandement de l’Éternel, ils campaient ; pendant tous les jours que la nuée demeurait sur le tabernacle, ils campaient. Et si la nuée prolongeait sa demeure sur le tabernacle plusieurs jours, alors les fils d’Israël gardaient ce que l’Éternel leur avait donné à garder, et ne partaient pas. Et s’il arrivait que la nuée fût sur le tabernacle peu de jours, ils campaient au commandement de l’Éternel, et au commandement de l’Éternel ils partaient. Et s’il arrivait que la nuée y fût depuis le soir jusqu’au matin, et que la nuée se levât au matin, alors ils partaient ; ou si, après un jour et une nuit, la nuée se levait, ils partaient ; ou si la nuée prolongeait sa demeure pendant deux jours, ou un mois, ou [beaucoup] de jours sur le tabernacle, pour y demeurer, les fils d’Israël campaient et ne partaient pas ; mais quand elle se levait, ils partaient. Au commandement de l’Éternel ils campaient, et au commandement de l’Éternel ils partaient ; ils gardaient ce que l’Éternel leur avait donné à garder, selon le commandement de l’Éternel par Moïse.

* Et l’Éternel parla à Moïse, disant : Fais-toi deux trompettes ; tu les feras d’argent battu ; et elles te serviront pour la convocation de l’assemblée, et pour le départ des camps. Et lorsqu’on en sonnera, toute l’assemblée s’assemblera vers toi, à l’entrée de la tente d’assignation. Et si l’on sonne d’une seule, alors les princes, les chefs des milliers d’Israël, s’assembleront vers toi. Et quand vous sonnerez avec éclat, les camps qui sont campés à l’orient partiront. Et quand vous sonnerez avec éclat une seconde fois, les camps qui sont campés au midi partiront ; on sonnera avec éclat pour leurs départs. Et quand on réunira la congrégation, vous sonnerez, mais non pas avec éclat. Les fils d’Aaron, les sacrificateurs, sonneront des trompettes ; et elles seront pour vous un statut perpétuel en vos générations. Et quand, dans votre pays, vous irez à la guerre contre l’ennemi qui vous presse, alors vous sonnerez des trompettes avec éclat, et vous serez rappelés en mémoire devant l’Éternel, votre Dieu, et vous serez délivrés de vos ennemis. Et dans vos jours de joie, et dans vos jours solennels, et au commencement de vos mois, vous sonnerez des trompettes sur vos holocaustes, et sur vos sacrifices de prospérités, et elles seront un mémorial pour vous devant votre Dieu. Moi, je suis l’Éternel, votre Dieu.


Israël n’avait aucune question à se poser, pour ses étapes à travers le désert. Chaque départ et chaque halte avaient lieu « au commandement de l’Éternel ». La nuée se levait-elle ? Il fallait partir, même si on était à peine arrivé, même si l’endroit plaisait. Restait-elle sur le tabernacle ? On devait camper, sans aller plus loin. Pour un seul jour, peut-être aurait-on pu se passer de cette direction divine ? Absolument pas ! Elle était aussi indispensable pour peu que pour beaucoup de jours, pour camper que pour partir, pour la nuit que pour le jour. Belle figure de la dépendance continuelle qui convient aux rachetés du Seigneur, et que Lui-même a parfaitement illustrée. — Quand la volonté de l’Éternel était révélée, les trompettes d’argent des sacrificateurs donnaient le signal des divers mouvements du peuple. Elles sonnaient lors des rassemblements (v. 4, 7), des départs (v. 5, 6), des batailles (v. 9) ou des fêtes solennelles (v. 10). Ces trompettes nous parlent du témoignage de Dieu, rendu tant dans le rassemblement des saints, que dans leur marche, dans leurs combats, dans leur culte. Au milieu d’un monde ennemi, « n’ayons pas honte du témoignage de notre Seigneur » (2 Tim. 1, 8).