Année 1, 13 août

Nombres 10, 11-36

* Et il arriva, en la seconde année, au second mois, le vingtième [jour] du mois, que la nuée se leva de dessus le tabernacle du témoignage. Et les fils d’Israël partirent du désert de Sinaï, selon leur ordre de départ, et la nuée demeura dans le désert de Paran. Et ils partirent, pour la première fois, selon le commandement de l’Éternel par Moïse. La bannière du camp des fils de Juda partit la première, selon leurs armées ; et son armée était sous Nakhshon, fils d’Amminadab ; et l’armée de la tribu des fils d’Issacar était sous Nethaneël, fils de Tsuar ; et l’armée de la tribu des fils de Zabulon était sous Éliab, fils de Hélon. Et le tabernacle fut démonté ; puis les fils de Guershon et les fils de Merari partirent, portant le tabernacle. Et la bannière du camp de Ruben partit, selon leurs armées ; et son armée était sous Élitsur, fils de Shedéur ; et l’armée de la tribu des fils de Siméon était sous Shelumiel, fils de Tsurishaddaï ; et l’armée de la tribu des fils de Gad était sous Éliasaph, fils de Dehuel. Puis les Kehathites partirent, portant le sanctuaire ; et on dressa le tabernacle, en attendant leur arrivée. Et la bannière du camp des fils d’Éphraïm partit, selon leurs armées ; et son armée était sous Élishama, fils d’Ammihud ; et l’armée de la tribu des fils de Manassé était sous Gameliel, fils de Pedahtsur ; et l’armée de la tribu des fils de Benjamin était sous Abidan, fils de Guidhoni. Et la bannière du camp des fils de Dan partit, à l’arrière-garde de tous les camps, selon leurs armées ; et son armée était sous Akhiézer, fils d’Ammishaddaï ; et l’armée de la tribu des fils d’Aser était sous Paghiel, fils d’Ocran ; et l’armée de la tribu des fils de Nephthali était sous Akhira, fils d’Énan. Tel fut l’ordre de marche des fils d’Israël, selon leurs armées ; et ils partirent.

Et Moïse dit à Hobab, fils de Rehuel, Madianite, beau-père de Moïse : Nous partons pour le lieu dont l’Éternel a dit : Je vous le donnerai. Viens avec nous, et nous te ferons du bien ; car l’Éternel a dit du bien à l’égard d’Israël. Et il lui dit : Je n’irai pas ; mais je m’en irai dans mon pays, et vers ma parenté. Et [Moïse] dit : Je te prie, ne nous laisse pas, parce que tu connais les lieux où nous aurons à camper dans le désert ; et tu nous serviras d’yeux. Et il arrivera, si tu viens avec nous, que le bien que l’Éternel veut nous faire nous te le ferons.

Et ils partirent de la montagne de l’Éternel, le chemin de trois jours ; et l’arche de l’alliance de l’Éternel alla devant eux, le chemin de trois jours, pour leur chercher un lieu de repos. Et la nuée de l’Éternel était sur eux de jour, quand ils partaient de leur campement. Et il arrivait qu’au départ de l’arche, Moïse disait : Lève-toi, Éternel ! et que tes ennemis soient dispersés, et que ceux qui te haïssent s’enfuient devant toi ! Et quand elle se reposait, il disait : Reviens, Éternel, aux dix mille milliers d’Israël !


Lorsque la nuée se levait pour le départ, les trompettes retentissaient, le peuple se rassemblait, les Lévites démontaient le tabernacle, chacun prenait son ordre de marche. Puis la trompette sonnait à nouveau « avec éclat », et les tribus s’ébranlaient dans l’ordre de leurs bannières. — Les chrétiens, aujourd’hui, attendent le signal du grand départ. Le Seigneur reviendra « avec la trompette de Dieu » pour enlever Son Église (1 Thess. 4, 16). Mais celle-ci ne peut oublier ceux qui restent encore en arrière. Avec l’Esprit, elle se tourne vers le monde : « Que celui qui a soif vienne » (Apoc. 22, 17) ! C’est ce que semble dire Moïse à Hobab : Viens jouir avec nous du bien que Dieu a promis de faire aux siens. Mais pourquoi lui demande-t-il ensuite son aide pour diriger le peuple à travers le désert ? Ne le jugeons pas trop sévèrement, nous qui nous confions souvent plus volontiers dans les conseils d’autrui que dans les directions du Seigneur. Comme pour rappeler qui conduit les siens, le verset 33 montre l’arche prenant la tête, pour assurer au peuple « un lieu de repos ». Le chemin de trois jours par lequel Christ a passé, en traversant pour nous la mort, ouvre une voie nouvelle à un peuple ressuscité, en marche vers le repos céleste.