Année 1, 30 août

Nombres 19, 1-10

* Et l’Éternel parla à Moïse et à Aaron, disant : C’est ici le statut de la loi que l’Éternel a commandé, en disant : Parle aux fils d’Israël, et qu’ils t’amènent une génisse rousse, sans tare, qui n’ait aucun défaut corporel, [et] qui n’ait point porté le joug. Et vous la donnerez à Éléazar, le sacrificateur, et il la mènera hors du camp, et on l’égorgera devant lui. Et Éléazar, le sacrificateur, prendra de son sang avec son doigt et fera aspersion de son sang, sept fois, droit devant la tente d’assignation ; et on brûlera la génisse devant ses yeux : on brûlera sa peau, et sa chair, et son sang, avec sa fiente. Et le sacrificateur prendra du bois de cèdre, et de l’hysope, et de l’écarlate, et les jettera au milieu du feu où brûle la génisse. Et le sacrificateur lavera ses vêtements et lavera sa chair dans l’eau ; et après, il entrera dans le camp ; et le sacrificateur sera impur jusqu’au soir. Et celui qui l’aura brûlée lavera ses vêtements dans l’eau, et lavera sa chair dans l’eau ; et il sera impur jusqu’au soir. Et un homme pur ramassera la cendre de la génisse, et la déposera hors du camp en un lieu pur, et elle sera gardée pour l’assemblée des fils d’Israël comme eau de séparation : c’est une purification pour le péché. Et celui qui aura ramassé la cendre de la génisse lavera ses vêtements, et sera impur jusqu’au soir. Ce sera un statut perpétuel pour les fils d’Israël et pour l’étranger qui séjourne au milieu d’eux.


Le sacrifice de la génisse rousse occupe une place à part, au milieu du livre du désert, parce que précisément, il n’est prévu, en figure, que pour les besoins de ce dernier. Comme les autres sacrifices, celui-ci représente, sous certains aspects, la personne et l’œuvre de Christ. Cette génisse rousse, sans tare, sans aucun défaut, et qui n’avait jamais porté le joug, évoque Celui qui fut la victime sans tache, et qui ne connut pas, comme nous, le terrible joug du péché. — Quand la victime avait été égorgée hors du camp, il était fait aspersion de son sang devant la tente d’assignation. Puis elle était brûlée entièrement. La graisse n’était pas offerte à l’Éternel, et le sacrificateur ne mangeait aucune portion. Par contre, la cendre était recueillie, et procurait une abondante provision d’eau de purification, suffisante pour laver tous les péchés de tous les Israélites pendant tout le long désert. Ce sacrifice ne correspond pas, comme ceux de Lévitique 4, aux besoins des inconvertis, mais à ceux des croyants, quand ils ont manqué. L’œuvre de Jésus, accomplie une fois, est la ressource suffisante pour purifier de leurs péchés et maintenir dans la communion Ses rachetés, exposés à la souillure. Le Saint Esprit applique par la Parole (l’eau), le souvenir des souffrances de Christ (les cendres) à la conscience et au cœur du croyant en chute.