Année 1, 31 août

Nombres 19, 11-22

Celui qui aura touché un mort, un cadavre d’homme quelconque, sera impur sept jours. Il se purifiera avec cette [eau] le troisième jour, et le septième jour il sera pur ; mais s’il ne se purifie pas le troisième jour, alors il ne sera pas pur le septième jour. Quiconque aura touché un mort, le cadavre d’un homme qui est mort, et ne se sera pas purifié, a rendu impur le tabernacle de l’Éternel ; et cette âme sera retranchée d’Israël, car l’eau de séparation n’a pas été répandue sur elle ; elle sera impure, son impureté est encore sur elle. C’est ici la loi, lorsqu’un homme meurt dans une tente : quiconque entre dans la tente, et tout ce qui est dans la tente, sera impur sept jours ; et tout vase découvert, sur lequel il n’y a pas de couvercle attaché, sera impur. Et quiconque touchera, dans les champs, [un homme] qui aura été tué par l’épée, ou un mort, ou un ossement d’homme, ou un sépulcre, sera impur sept jours. Et on prendra, pour l’homme impur, de la poudre de ce qui a été brûlé pour la purification, et on mettra dessus de l’eau vive dans un vase. Et un homme pur prendra de l’hysope, et la trempera dans l’eau, et en fera aspersion sur la tente, et sur tous les ustensiles, et sur les personnes qui sont là, et sur celui qui aura touché l’ossement, ou l’homme tué, ou le mort, ou le sépulcre ; et l’homme pur fera aspersion sur l’homme impur, le troisième jour et le septième jour, et il le purifiera le septième jour ; et il lavera ses vêtements, et se lavera dans l’eau, et le soir il sera pur. Et l’homme qui sera impur, et qui ne se sera pas purifié, cette âme-là sera retranchée du milieu de la congrégation, — car il a rendu impur le sanctuaire de l’Éternel ; l’eau de séparation n’a pas été répandue sur lui ; il est impur. Et ce sera pour eux un statut perpétuel. Et celui qui aura fait aspersion avec l’eau de séparation lavera ses vêtements, et celui qui aura touché l’eau de séparation sera impur jusqu’au soir. Et tout ce que l’homme impur aura touché sera impur ; et celui qui l’aura touché sera impur jusqu’au soir.


La vertu de l’eau contenant les cendres de la génisse répondait aux multiples occasions de contracter de la souillure, en marchant dans le désert. Toucher un mort ou un simple ossement correspond, pour nous, au contact avec la corruption et la violence de ce monde. La chair peut se montrer dans la famille (la tente : v. 14), et alors, attention aux enfants, ces « vases découverts » facilement scandalisés (v. 15 ; Luc 17, 2) ! Elle peut apparaître au-dehors, dans notre travail (aux champs : v. 16). Une petite fraude, une médisance, une parole folle ou une plaisanterie malséante (Éph. 5, 4), chacun peut faire la liste de ces « petits ossements », manifestations charnelles sur lesquelles nous passons souvent sans même y faire attention. Eh bien ! le croyant est souillé par ces manquements. Ils ne semblent pas bien graves à ceux qui ne connaissent pas Jésus. Mais nous qui L’aimons, nous les prenons au sérieux, parce que nous nous souvenons que, pour expier le moindre d’entre eux, il a fallu Ses souffrances et Sa mort. À chaque fois, nous avons à renouveler ce qui correspond à ce long travail de purification : jugement de nous-mêmes à la lumière de la Parole de Dieu, et nouvelle réalisation de l’efficacité de l’œuvre de Christ.