Année 1, 1 septembre

Nombres 20, 1-13

* Et les fils d’Israël, toute l’assemblée, vinrent au désert de Tsin, le premier mois ; et le peuple habita à Kadès ; et Marie mourut là, et y fut enterrée.

Et il n’y avait pas d’eau pour l’assemblée ; et ils s’attroupèrent contre Moïse et contre Aaron. Et le peuple contesta avec Moïse, et ils parlèrent, disant : Que n’avons-nous péri, quand nos frères périrent devant l’Éternel ! Et pourquoi avez-vous amené la congrégation de l’Éternel dans ce désert, pour y mourir, nous et nos bêtes ? Et pourquoi nous avez-vous fait monter d’Égypte, pour nous amener dans ce mauvais lieu ? Ce n’est pas un lieu où l’on puisse semer ; [on n’y trouve] ni figuiers, ni vignes, ni grenadiers, et il n’y a pas d’eau pour boire. Et Moïse et Aaron vinrent de devant la congrégation à l’entrée de la tente d’assignation, et tombèrent sur leurs faces ; et la gloire de l’Éternel leur apparut.

Et l’Éternel parla à Moïse, disant : Prends la verge, et réunis l’assemblée, toi et Aaron, ton frère, et vous parlerez devant leurs yeux au rocher, et il donnera ses eaux ; et tu leur feras sortir de l’eau du rocher, et tu donneras à boire à l’assemblée et à leurs bêtes. Et Moïse prit la verge de devant l’Éternel, comme il lui avait commandé. Et Moïse et Aaron réunirent la congrégation devant le rocher, et il leur dit : Écoutez, rebelles ! Vous ferons-nous sortir de l’eau de ce rocher ? Et Moïse leva sa main, et frappa le rocher de sa verge, deux fois ; et il en sortit des eaux en abondance, et l’assemblée but, et leurs bêtes. Et l’Éternel dit à Moïse et à Aaron : Parce que vous ne m’avez pas cru, pour me sanctifier aux yeux des fils d’Israël, à cause de cela vous n’introduirez pas cette congrégation dans le pays que je leur donne. Ce sont là les eaux de Meriba, où les fils d’Israël contestèrent avec l’Éternel ; et il se sanctifia en eux.


Pas d’eau ! Les murmures reprennent. Le peuple s’attroupe et conteste, comme à Meriba (Exo. 17). N’a-t-il fait aucun progrès, depuis le commencement du désert, malgré les riches expériences de l’amour de Dieu ? « Et pourquoi,… et pourquoi… ? » (Nomb. 21, 4, 5). Pas d’eau ? Pourtant, le rocher est toujours là. L’Éternel est obligé de le rappeler même à Moïse. Seulement, ce ne sont pas les « pourquoi » qui peuvent faire couler son eau. Il faut parler à ce rocher. Belle figure de la prière, ne trouvez-vous pas ? Dieu pourrait nous donner tout ce qui nous est nécessaire, sans jamais attendre que nous en manquions. Mais Il désire que nous le Lui demandions, pour nous rappeler que nous dépendons de Lui. Moïse fait ici une fâcheuse expérience. Au lieu de parler au rocher, il le frappe avec impatience et brusquerie. Geste en apparence de peu d’importance, en réalité grave dans sa signification ! De même que le rocher avait été frappé une fois en Horeb et ne devait plus l’être, Christ a reçu une fois pour toutes, à la croix, les coups du jugement divin. Dorénavant, Il n’a plus à souffrir et à mourir. Son œuvre est suffisante pour donner en abondance aux siens l’eau vive tout au long du désert. À condition de Lui parler. Le faisons-nous ?