Année 1, 15 octobre

Deutéronome 10, 1-11

En ce temps-là, l’Éternel me dit : Taille-toi deux tables de pierre comme les premières, et monte vers moi sur la montagne, et fais-toi une arche de bois ; et j’écrirai sur les tables les paroles qui étaient sur les premières tables que tu as brisées, et tu les mettras dans l’arche. Et je fis une arche de bois de sittim, et je taillai deux tables de pierre comme les premières ; et je montai sur la montagne, les deux tables dans ma main. — Et il écrivit sur les tables, selon ce qu’il avait écrit la première fois, les dix paroles que l’Éternel vous avait dites sur la montagne, du milieu du feu, le jour de la congrégation ; et l’Éternel me les donna. Et je me tournai, et je descendis de la montagne, et je mis les tables dans l’arche que j’avais faite, et elles sont là, comme l’Éternel me l’avait commandé. (Et les fils d’Israël partirent de Beéroth-Bené-Jaakan pour Moséra. Là mourut Aaron, et il y fut enseveli ; et Éléazar, son fils, exerça la sacrificature à sa place. De là ils partirent pour Gudgoda, et de Gudgoda pour Jotbatha, un pays de ruisseaux d’eau.) — En ce temps-là, l’Éternel sépara la tribu de Lévi pour porter l’arche de l’alliance de l’Éternel, pour se tenir devant l’Éternel, pour faire son service, et pour bénir en son nom, jusqu’à ce jour. C’est pourquoi Lévi n’a point de part ni d’héritage avec ses frères ; l’Éternel est son héritage, comme l’Éternel, ton Dieu, le lui a dit.

Et moi, je me tins sur la montagne comme les jours précédents, quarante jours et quarante nuits ; et l’Éternel m’écouta aussi cette fois-là : l’Éternel ne voulut pas te détruire. Et l’Éternel me dit : Lève-toi, va, pour marcher devant le peuple, et qu’ils entrent dans le pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner, et qu’ils le possèdent.


À peine entre les mains de Moïse, les deux premières tables avaient été brisées, pour que le jugement n’entrât pas avec elles dans le camp idolâtre. Aussi, cette fois, l’Éternel ordonne de placer immédiatement les nouvelles tables dans l’arche, type de Christ, qui est le garant de l’intégrité de la loi. Selon Ses propres paroles, Jésus n’était pas venu pour abolir la loi, mais pour l’accomplir. Pas un iota, pas un trait de lettre, auquel notre cher Sauveur n’ait parfaitement satisfait. À ce titre aussi, Il sera le plus grand dans le royaume des cieux (Matt. 5, 17-19). — 2 Corinthiens 3 compare les « dix paroles », inscrites jadis sur la pierre, et la « lettre de Christ », gravée « sur les tables de chair du cœur ». Celle-ci se résume en fait à un nom, celui de Jésus, que le Saint Esprit imprime dans le cœur de Son racheté. Mais pas pour y rester caché. Une lettre est faite pour être lue. Le nom de Christ doit pouvoir l’être par ceux qui nous connaissent. Autour de nous, nombreux sont ceux qui ne lisent jamais la Bible. D’une manière indirecte, ils peuvent y être contraints, dans la mesure où notre conduite qu’ils observent met en pratique ses enseignements et reflète Jésus (1 Pierre 3, 1 fin, 2).