Année 1, 16 octobre

Deutéronome 10, 12-22

Et maintenant, Israël ! qu’est-ce que l’Éternel, ton Dieu, demande de toi, sinon que tu craignes l’Éternel, ton Dieu, pour marcher dans toutes ses voies, et pour l’aimer, et pour servir l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton âme, en gardant les commandements de l’Éternel, et ses statuts, que je te commande aujourd’hui, pour ton bien ? Voici, à l’Éternel, ton Dieu, appartiennent les cieux, et les cieux des cieux, la terre, et tout ce qui est en elle. Cependant l’Éternel s’est attaché à tes pères pour les aimer ; et il vous a choisis, vous, leur semence, après eux, d’entre tous les peuples, comme [il paraît] aujourd’hui. Circoncisez donc votre cœur, et ne roidissez plus votre cou ; car l’Éternel, votre Dieu, est le Dieu des dieux et le Seigneur des seigneurs, le *Dieu grand, puissant, et terrible, qui ne fait point acception de personnes, et qui ne prend pas de présents ; qui fait droit à l’orphelin et à la veuve, et qui aime l’étranger pour lui donner le pain et le vêtement. Et vous aimerez l’étranger ; car vous avez été étrangers dans le pays d’Égypte. Tu craindras l’Éternel, ton Dieu ; tu le serviras, et tu t’attacheras à lui, et tu jureras par son nom. Lui est ta louange, et lui est ton Dieu, qui a fait pour toi ces choses grandes et terribles que tes yeux ont vues. Tes pères sont descendus en Égypte au nombre de soixante-dix âmes ; et maintenant l’Éternel, ton Dieu, t’a fait devenir comme les étoiles des cieux, en multitude.


Un beau programme est placé devant les fils d’Israël, aux versets 12, 13. Ami chrétien, le Seigneur ne demande pas autre chose « de toi » : crainte, fidélité, amour, renoncement, obéissance. Michée 6, 8 pose la même question et, en réponse, invite à la droiture, à la bonté, à l’humilité. Tout ceci est requis de nous dans notre propre intérêt, « pour ton bien » (v. 13), et n’est qu’une juste réponse à l’amour divin. Heureux liens réciproques ! « L’Éternel s’est attaché à tes pères pour les aimer » (v. 15)… « tu t’attacheras à Lui » (v. 20). — La circoncision « du cœur » est demandée. Un signe extérieur prouvant qu’on a une religion ne suffit pas. Il doit exister, dans le cœur, la marque qu’on a jugé les prétentions de la chair, et qu’on appartient à Dieu. — L’Éternel est le soutien de ceux qui sont seuls dans la vie. L’orphelin, la veuve, l’étranger, sont tout particulièrement les objets de Ses soins. Ce Dieu « grand, puissant et terrible » (v. 17), qui a fait des « choses grandes et terribles » (v. 21), est aussi un Dieu plein de tendresse, un Père pour les orphelins, un juge faisant droit aux veuves (Ps. 68, 5). — « Lui est ta louange » (v. 21). Ce n’est pas seulement ce qu’Il a fait, mais Sa personne même, qui est pour le cœur et les lèvres du racheté un continuel sujet de joie et d’adoration.