Année 1, 3 novembre

Deutéronome 22, 1-12

Si tu vois le bœuf de ton frère, ou son mouton, égarés, tu ne te cacheras pas de devant eux : tu ne manqueras pas de les ramener à ton frère. Et si ton frère n’est pas près de toi, ou que tu ne le connaisses pas, tu mèneras la bête dans ta maison ; et elle sera chez toi jusqu’à ce que ton frère la cherche, alors tu la lui rendras. Et tu feras de même pour son âne, et tu feras de même pour son vêtement, et tu feras de même pour tout objet perdu que ton frère aura perdu et que tu auras trouvé : tu ne pourras pas te cacher. Si tu vois l’âne de ton frère, ou son bœuf, tombés sur le chemin, tu ne te cacheras pas de devant eux : tu ne manqueras pas de les relever avec lui.

La femme ne portera pas un habit d’homme, et l’homme ne se vêtira pas d’un vêtement de femme ; car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel, ton Dieu.

Si tu rencontres devant toi dans le chemin, sur quelque arbre ou sur la terre, un nid d’oiseau avec des petits ou des œufs, et que la mère soit assise sur les petits ou sur les œufs, tu ne prendras pas la mère avec les petits ; tu ne manqueras pas de laisser aller la mère, et tu prendras les petits pour toi ; afin que tu prospères et que tu prolonges tes jours.

Si tu bâtis une maison neuve, tu feras un parapet à ton toit, afin que tu ne mettes pas du sang sur ta maison, si quelqu’un venait à en tomber.

Tu ne sèmeras pas ta vigne de deux espèces [de semence], de peur que la totalité de la semence que tu as semée et le rapport de ta vigne ne soient sanctifiés. — Tu ne laboureras pas avec un bœuf et un âne [attelés] ensemble. — Tu ne te vêtiras pas d’une étoffe mélangée, de laine et de lin [tissés] ensemble.

Tu te feras des houppes aux quatre coins de ton vêtement, dont tu te couvres.


L’Éternel ne condamne pas seulement le mal positif et grossier (Deut. 21). Il réprouve toute forme d’égoïsme. Perdre un bœuf ou un âne est signe d’un manque de vigilance (1 Sam. 9, 3). Toutefois, Dieu en profite pour m’apprendre que je n’ai pas le droit d’être indifférent à ce qui arrive à mon prochain. Il me rappelle que celui-ci est mon frère, et m’invite à m’occuper de ce qui lui appartient aussi soigneusement que si c’était à moi. Sans son mouton pour le sacrifice, son bœuf pour labourer, son âne pour porter ses fardeaux, comment un Israélite pouvait-il servir l’Éternel et subsister ? Ne ressemblons pas à ces croyants, dont Paul déplorait l’absence d’esprit de service : « Tous cherchent leurs propres intérêts… » (Phil. 2, 21 ; lire aussi 1 Cor. 10, 24). — Le verset 5 prend toute sa valeur, dans le monde moderne, où la femme tend à se faire l’égale de l’homme. C’est renverser l’ordre de Dieu dans la création. De toute manière, même si la portée de telles instructions nous échappe, gardons-nous de « contester » (1 Cor. 11, 16). Les versets 9-11 nous rappellent que Dieu ne veut, dans la vie et le témoignage de Ses enfants, ni confusion ni mélange des réalités divines avec les principes de ce monde.