Année 1, 7 décembre

Josué 8, 14-23

Et il arriva que, lorsque le roi d’Aï vit cela, les hommes de la ville se hâtèrent et se levèrent de bonne heure, et sortirent, lui et tout son peuple, à la rencontre d’Israël, pour livrer bataille, au lieu assigné, devant la plaine. Or il ne savait pas qu’il y avait une embuscade contre lui, derrière la ville. Et Josué et tout Israël se laissèrent battre devant eux, et s’enfuirent par le chemin du désert. Et tout le peuple qui était dans la ville fut assemblé à grands cris pour les poursuivre ; et ils poursuivirent Josué, et furent attirés loin de la ville ; et il ne resta pas un homme dans Aï et dans Béthel, qui ne sortît après Israël ; et ils laissèrent la ville ouverte, et poursuivirent Israël. Et l’Éternel dit à Josué : Étends vers Aï le javelot qui est dans ta main, car je la livrerai entre tes mains. Et Josué étendit vers la ville le javelot qui était dans sa main. Et l’embuscade se leva en hâte de son lieu, et ils coururent comme il étendait sa main, et ils entrèrent dans la ville et la prirent, et se hâtèrent de mettre le feu à la ville. Et les hommes d’Aï se retournèrent, et virent : et voici, la fumée de la ville montait vers les cieux ; et il n’y eut en eux aucune force pour fuir ni d’un côté ni de l’autre. Et le peuple qui fuyait vers le désert se tourna contre ceux qui le poursuivaient. Et Josué et tout Israël, voyant que l’embuscade avait pris la ville et que la fumée de la ville montait, se retournèrent et frappèrent les hommes d’Aï ; et les autres sortirent de la ville à leur rencontre. Alors ils se trouvèrent au milieu d’Israël, les uns deçà, et les autres delà ; et [les Israélites] les frappèrent jusqu’à ne leur laisser ni reste ni réchappé. Et ils prirent vivant le roi d’Aï, et l’amenèrent à Josué.


« Que feras-tu pour ton grand nom ? », avait demandé Josué (chap. 7, 9). Maintenant que le péché est ôté, qu’Israël s’attend à Lui, Dieu répond en donnant la victoire. Et l’artisan de cette victoire, celui dont le nom revient continuellement dans notre récit, c’est Josué, ici de nouveau figure de Christ, conduisant les siens dans leurs combats. Par son javelot étendu vers la ville, sur l’ordre de l’Éternel, Josué montre qui dirige la manœuvre, et rappelle qu’il existe un plan d’ensemble, une stratégie, dont lui seul a connaissance. Eh bien, voilà ce que Jésus est pour nous ! C’est Lui qui connaît le rôle que doit remplir chaque soldat, Lui qui place chacun à son poste, Lui enfin qui donne le signal de chaque mouvement. En regardant à Christ, comme le combattant à l’étendard de son chef, nous saurons ce que nous avons à faire, nous prendrons courage. Et puis, sachons-le, nous ne sommes pas les seuls à livrer bataille ; nous avons des frères et des sœurs qui soutiennent les mêmes luttes. Toutefois, ce ne sont pas, comme au temps de Josué, des combats publics, glorieux et spectaculaires. Nos victoires, en général, nous les remporterons à genoux dans notre chambre : le Seigneur seul en sera témoin.