Année 1, 8 décembre

Josué 8, 24-35

Et il arriva que, lorsque Israël eut achevé de tuer tous les habitants d’Aï dans la campagne, dans le désert où ils les avaient poursuivis, et que tous furent tombés sous le tranchant de l’épée, jusqu’à être consumés, alors tout Israël revint vers Aï, et ils la frappèrent par le tranchant de l’épée. Et tous ceux qui tombèrent ce jour-là, hommes ou femmes, furent douze mille, tous les gens d’Aï. Et Josué ne retira point sa main qu’il avait étendue avec le javelot, jusqu’à ce qu’on eût entièrement détruit tous les habitants d’Aï. Seulement, Israël pilla pour lui les bêtes et le butin de cette ville-là, selon la parole que l’Éternel avait commandée à Josué. Et Josué brûla Aï, et en fit pour toujours un monceau de ruines, jusqu’à ce jour. Et il pendit le roi d’Aï à un arbre, jusqu’au temps du soir ; et, comme le soleil se couchait, Josué commanda, et on descendit de l’arbre son cadavre, et on le jeta à l’entrée de la porte de la ville, et on éleva sur lui un grand monceau de pierres, [qui est demeuré] jusqu’à ce jour.

* Alors Josué bâtit un autel à l’Éternel, le Dieu d’Israël, sur la montagne d’Ébal, comme Moïse, serviteur de l’Éternel, l’avait commandé aux fils d’Israël, ainsi qu’il est écrit dans le livre de la loi de Moïse, un autel de pierres entières, sur lesquelles le fer n’avait pas été levé ; et ils offrirent dessus des holocaustes à l’Éternel, et sacrifièrent des sacrifices de prospérités. Et il écrivit là, sur les pierres, une copie de la loi de Moïse, qu’il avait écrite devant les fils d’Israël. Et tout Israël, et ses anciens, et ses magistrats, et ses juges, se tenaient des deux côtés de l’arche, devant les sacrificateurs, les Lévites, qui portaient l’arche de l’alliance de l’Éternel, aussi bien l’étranger que l’Israélite de naissance, une moitié vis-à-vis de la montagne de Garizim, et l’autre moitié vis-à-vis de la montagne d’Ébal, comme Moïse, serviteur de l’Éternel, avait commandé de bénir le peuple d’Israël, au commencement. Et après cela il lut toutes les paroles de la loi, la bénédiction et la malédiction, selon tout ce qui est écrit dans le livre de la loi. Il n’y eut pas une parole de tout ce que Moïse avait commandé, que Josué ne lût devant toute la congrégation d’Israël, et les femmes, et les enfants, et l’étranger marchant au milieu d’eux.


Aï est conquise puis brûlée, ses habitants massacrés, son roi pendu, son butin préservé au profit du peuple, « selon la parole que l’Éternel avait commandée » (v. 27). Ayant payé chèrement le prix de la propre volonté, Josué et Israël se conforment cette fois strictement aux instructions divines. Deutéronome 21, 22, 23 défendait de laisser le cadavre d’un pendu sur le bois pendant la nuit, et Josué obéit aussi (v. 29), preuve qu’il considère déjà la terre comme à eux. Appliquons-nous à justifier le plus possible notre comportement par l’Écriture. Quelle force aurait notre témoignage, si nous pouvions répondre à toute question, concernant notre conduite, notre tenue : c’est ce que le Seigneur demande, me demande, dans Sa Parole. Contemplons Jésus sur la croix. À l’ultime instant de Sa vie d’homme obéissant, Il dit encore, « afin que l’Écriture fût accomplie : J’ai soif » (Jean 19, 28). — La scène qui suit (v. 30-35) répond, elle aussi, aux instructions du Deutéronome (chap. 11, 29 ; 27, 11…). Hommes, femmes, enfants, tout le peuple est réuni, y compris l’étranger (donc Rahab s’y trouve probablement), au lieu désigné pour y écouter la loi. Et le centre de ce rassemblement, c’est l’arche sainte, type de Christ. L’adoration et la joie s’expriment par les holocaustes et sacrifices offerts.