Année 1, 28 décembre

Josué 23, 1-13

* Et longtemps après que l’Éternel eut donné du repos à Israël de tous leurs ennemis à l’entour, — et Josué était vieux, avancé en âge, — il arriva que Josué appela tout Israël, ses anciens, et ses chefs, et ses juges, et ses magistrats, et leur dit : Je suis vieux, je suis avancé en âge ; et vous avez vu tout ce que l’Éternel, votre Dieu, a fait à toutes ces nations à cause de vous ; car l’Éternel, votre Dieu, est celui qui a combattu pour vous. Voyez, je vous ai distribué par le sort, en héritage, selon vos tribus, ces nations qui restent, depuis le Jourdain, ainsi que toutes les nations que j’ai exterminées, jusqu’à la grande mer vers le soleil couchant. Et l’Éternel, votre Dieu, les chassera devant vous, et les dépossèdera devant vous ; et vous prendrez possession de leur pays, comme l’Éternel, votre Dieu, vous l’a dit. Et fortifiez-vous beaucoup pour garder et pour pratiquer tout ce qui est écrit dans le livre de la loi de Moïse, afin de ne vous en écarter ni à droite ni à gauche, afin que vous n’entriez pas parmi ces nations qui restent parmi vous, et que vous ne fassiez pas mention du nom de leurs dieux, et que vous ne fassiez pas jurer par eux, et que vous ne les serviez pas, et que vous ne vous prosterniez pas devant eux. Mais vous vous attacherez à l’Éternel, votre Dieu, comme vous l’avez fait jusqu’à ce jour. Et l’Éternel a dépossédé devant vous des nations grandes et fortes ; et quant à vous, personne n’a tenu devant vous, jusqu’à ce jour. Un seul homme d’entre vous en poursuit mille ; car l’Éternel, votre Dieu, est celui qui combat pour vous, comme il vous l’a dit. Or prenez bien garde à vos âmes pour aimer l’Éternel, votre Dieu. Car si vous retournez en arrière, et que vous vous attachiez au reste de ces nations, à celles qui sont demeurées parmi vous, et que vous vous alliiez par mariage avec elles, et que vous entriez parmi elles et elles parmi vous, sachez certainement que l’Éternel, votre Dieu, ne continuera pas à déposséder ces nations devant vous ; et elles vous seront un filet, et un piège, et un fouet dans vos côtés, et des épines dans vos yeux, jusqu’à ce que vous ayez péri de dessus ce bon pays que l’Éternel, votre Dieu, vous a donné.


À son tour, Josué termine sa carrière. « Fortifiez-vous beaucoup pour garder et pour pratiquer tout ce qui est écrit… », dit-il aux chefs du peuple (v. 6). C’était la parole que l’Éternel lui avait dite au commencement (chap. 1, 7), ce que Moïse avait maintes fois répété. Et c’est, encore aujourd’hui, l’enseignement qui nous convient. Bien des personnes trouvent l’évangile vieilli, démodé. Elles ont « des oreilles qui leur démangent » pour entendre des nouveautés (2 Tim. 4, 3). Remercions le Seigneur de nous avoir donné des serviteurs qui ne se lassent pas de répéter les mêmes vérités et les mêmes exhortations. « Vous écrire les mêmes choses n’est pas pénible pour moi — affirme Paul aux Philippiens — et c’est votre sûreté » (Phil. 3, 1). Ne nous lassons donc pas, nous, de les écouter ! — Faire mention des dieux des nations est un premier pas qui amène à jurer par eux, puis à les servir, enfin à se prosterner devant eux (v. 7). C’est pourquoi l’épître aux Éphésiens nous enjoint de ne pas même nommer les choses impures, folles et malséantes du monde, « comme il convient à des saints » (chap. 5, 3, 4). Peut-être ne prenons-nous pas toujours assez soin de notre langage ! Que ce dernier nous fasse reconnaître comme disciples de Jésus (Matt. 26, 73 en contraste avec le v. 74) !