Année 1, 31 décembre

Josué 24, 16-33

Et le peuple répondit et dit : Loin de nous que nous abandonnions l’Éternel pour servir d’autres dieux ! Car l’Éternel, notre Dieu, c’est lui qui nous a fait monter, nous et nos pères, du pays d’Égypte, de la maison de servitude, et qui a fait devant nos yeux ces grands signes, et qui nous a gardés dans tout le chemin par lequel nous avons marché, et parmi tous les peuples au milieu desquels nous avons passé. Et l’Éternel a chassé de devant nous tous les peuples, et l’Amoréen qui habitait dans le pays. Aussi nous, nous servirons l’Éternel, car c’est lui qui est notre Dieu.

Et Josué dit au peuple : Vous ne pourrez pas servir l’Éternel ; car il est un Dieu saint, il est un *Dieu jaloux : il ne pardonnera pas votre transgression et vos péchés. Si vous abandonnez l’Éternel, et si vous servez des dieux étrangers, alors il se retournera et vous fera du mal et vous consumera après vous avoir fait du bien. Et le peuple dit à Josué : Non, car nous servirons l’Éternel. Et Josué dit au peuple : Vous êtes témoins contre vous-mêmes que c’est vous qui vous êtes choisi l’Éternel pour le servir. Et ils dirent : [Nous en sommes] témoins. Et maintenant, ôtez les dieux étrangers qui sont au milieu de vous, et inclinez votre cœur vers l’Éternel, le Dieu d’Israël. Et le peuple dit à Josué : Nous servirons l’Éternel, notre Dieu, et nous écouterons sa voix.

Et Josué fit une alliance avec le peuple en ce jour-là, et lui établit un statut et une ordonnance, à Sichem. Et Josué écrivit ces paroles dans le livre de la loi de Dieu. Et il prit une grande pierre, et la dressa là sous le chêne qui était auprès du sanctuaire de l’Éternel ; et Josué dit à tout le peuple : Voici, cette pierre sera témoin contre nous, car elle a entendu toutes les paroles de l’Éternel, qu’il nous a dites ; et elle sera témoin contre vous, de peur que vous ne reniiez votre Dieu. Et Josué renvoya le peuple, chacun à son héritage.

Et il arriva, après ces choses, que Josué, fils de Nun, serviteur de l’Éternel, mourut, âgé de cent dix ans. Et on l’enterra dans les limites de son héritage, à Thimnath-Sérakh, qui est dans la montagne d’Éphraïm, au nord de la montagne de Gaash.

Et Israël servit l’Éternel tous les jours de Josué, et tous les jours des anciens dont les jours se prolongèrent après Josué et qui avaient connu toute l’œuvre de l’Éternel, qu’il avait faite pour Israël.

Et on enterra à Sichem les os de Joseph, que les fils d’Israël avaient transportés d’Égypte, dans la portion de champ que Jacob avait achetée des fils de Hamor, père de Sichem, pour cent kesitas, et qui devint l’héritage des fils de Joseph.

Et Éléazar, fils d’Aaron, mourut ; et on l’enterra dans le coteau de Phinées, son fils, qui lui avait été donné dans la montagne d’Éphraïm.


À l’exhortation de Josué, à l’exemple qu’il donne personnellement, Israël répond par une prompte profession de foi. Il s’engage à servir l’Éternel. Mais les bonnes intentions ne suffisent pas. Le verset 23 nous apprend que les dieux étrangers sont toujours là, en sorte que Josué est obligé de leur dire, tant qu’il en est ainsi : « Vous ne pourrez pas servir l’Éternel » (v. 19). « Nul ne peut servir deux maîtres », confirme le Seigneur Jésus (Luc 16, 13). — Les bonnes dispositions d’Israël dureront aussi longtemps qu’il aura de pieux conducteurs : Josué, Éléazar, Phinées… (comp. 2 Chron. 24, 2). Chers amis, une dernière question : Sommes-nous attachés au Seigneur par une foi vivante et personnelle ? Ou bien, nous sommes-nous contentés jusqu’ici de suivre, par entraînement et imitation, ceux qui nous ont enseignés ? En ce cas, que ferons-nous quand ils nous auront quittés ? — Josué termine sa course. Fidèle conducteur, il a marché dans le désert la marche de la foi. Il a combattu ensuite le combat de la foi. Nous avons reconnu en lui quelques traits du grand Conducteur, du Vainqueur du monde, du Chef et du consommateur de la foi. Demandons à Dieu qu’Il nous apprenne, dans la marche comme dans le combat, à fixer les yeux sur Jésus (Héb. 12, 2).