Année 2, 24 janvier

Juges 13, 11-25

Et Manoah se leva et suivit sa femme ; et il vint vers l’homme, et lui dit : Es-tu l’homme qui a parlé à cette femme ? Et il dit : [C’est] moi. Et Manoah dit : Quand donc ta parole arrivera, quelle sera la règle du jeune garçon, et que devra-t-il faire ? Et l’Ange de l’Éternel dit à Manoah : La femme se gardera de tout ce que je lui ai dit. Elle ne mangera rien de ce qui sort de la vigne, et elle ne boira ni vin ni boisson forte, et ne mangera rien d’impur. Elle prendra garde à tout ce que je lui ai commandé.

Et Manoah dit à l’Ange de l’Éternel : Laisse-nous te retenir, et t’apprêter un chevreau. Et l’Ange de l’Éternel dit à Manoah : Si tu me retiens, je ne mangerai pas de ton pain ; et si tu fais un holocauste, tu l’offriras à l’Éternel. Car Manoah ne savait pas que ce fût l’Ange de l’Éternel. Et Manoah dit à l’Ange de l’Éternel : Quel est ton nom, afin que nous t’honorions, quand ce que tu as dit arrivera ? Et l’Ange de l’Éternel lui dit : Pourquoi demandes-tu mon nom ? Il est merveilleux.

Et Manoah prit le chevreau et le gâteau, et il les offrit à l’Éternel sur le rocher. Et il fit une chose merveilleuse, tandis que Manoah et sa femme regardaient. Et il arriva que, comme la flamme montait de dessus l’autel vers les cieux, l’Ange de l’Éternel monta dans la flamme de l’autel, Manoah et sa femme regardant ; et ils tombèrent sur leurs faces contre terre. Et l’Ange de l’Éternel n’apparut plus à Manoah, ni à sa femme. Alors Manoah connut que c’était l’Ange de l’Éternel. Et Manoah dit à sa femme : Nous mourrons certainement, car nous avons vu Dieu. Et sa femme lui dit : Si l’Éternel eût pris plaisir à nous faire mourir, il n’aurait pas accepté de notre main l’holocauste et le gâteau, et il ne nous aurait pas fait voir toutes ces choses, et ne nous aurait pas fait entendre, dans ce moment, des choses comme celles-là.

Et la femme enfanta un fils, et appela son nom Samson ; et l’enfant grandit, et l’Éternel le bénit. Et l’Esprit de l’Éternel commença de le pousser, — à Mahané-Dan, entre Tsorha et Eshtaol.


Ce n’est pas aux puissants en Israël que l’Éternel fait connaître Ses pensées pour la délivrance de Son peuple ; c’est à deux pauvres Israélites de Dan, la plus faible des tribus (chap. 1, 34). À qui, aujourd’hui, Dieu révèle-t-Il Son plan de salut, et le Sauveur qu’Il a donné ? Aux petits enfants, et à ceux qui leur ressemblent en simplicité de foi (Matt. 11, 25). Dans cette seconde visite de l’Ange, nous remarquons l’holocauste, l’offrande de gâteau, le rocher. Autant d’images de Christ qui nous sont familières. Mais l’Ange lui-même, qui est-il, quel est son nom ? Manoah, qui avait ardemment désiré le connaître personnellement, et pas seulement par l’intermédiaire de sa femme, obtient cette seule réponse : « Mon nom ? Il est merveilleux » (v. 18). Pour que nous le reconnaissions, il n’a pas besoin d’en dire davantage. Ouvrons nos bibles en Ésaïe 9, 6 : « On appellera son nom : Merveilleux » ! Et parce qu’Il est merveilleux, Il ne peut que faire « une chose merveilleuse » par laquelle nous Le reconnaissons aussi. L’Ange qui monte ici dans la flamme de l’holocauste, et Jésus qui, Son œuvre achevée, « après leur avoir parlé, fut élevé en haut dans le ciel » (Marc 16, 19), sont une seule et même personne.