Année 2, 25 janvier

Juges 14, 1-13

Et Samson descendit à Thimna ; et il vit à Thimna une femme d’entre les filles des Philistins. Et il remonta et le raconta à son père et à sa mère, et dit : J’ai vu à Thimna une femme d’entre les filles des Philistins ; et maintenant, prenez-la-moi pour femme. Et son père et sa mère lui dirent : N’y a-t-il pas de femme parmi les filles de tes frères, et dans tout mon peuple, que tu ailles prendre une femme d’entre les Philistins, les incirconcis ? Et Samson dit à son père : Prends celle-là pour moi, car elle plaît à mes yeux. Et son père et sa mère ne savaient pas que cela venait de l’Éternel ; car [Samson] cherchait une occasion de la part des Philistins. Or en ce temps-là les Philistins dominaient sur Israël.

Et Samson descendit à Thimna avec son père et sa mère ; et ils arrivèrent jusqu’aux vignes de Thimna. Et voici, un jeune lion rugissant [vint] à sa rencontre. Et l’Esprit de l’Éternel le saisit : et il le déchira, comme on déchire un chevreau, quoiqu’il n’eût rien en sa main ; et il ne déclara point à son père ni à sa mère ce qu’il avait fait. Et il descendit, et parla à la femme, et elle plut aux yeux de Samson. Et il retourna quelque temps après pour la prendre, et se détourna pour voir le cadavre du lion ; et voici, il y avait dans le corps du lion un essaim d’abeilles, et du miel ; et il en prit dans ses mains, et s’en alla, mangeant en chemin ; et il alla vers son père et vers sa mère, et leur en donna, et ils en mangèrent ; mais il ne leur raconta pas qu’il avait tiré le miel du corps du lion.

Et son père descendit vers la femme, et Samson fit là un festin ; car c’est ainsi que les jeunes gens avaient l’habitude de faire. Et il arriva que, quand ils le virent, ils prirent trente compagnons, et ils furent avec lui. Et Samson leur dit : Je vous proposerai, s’il vous plaît, une énigme ; si vous me l’expliquez dans les sept jours du festin et si vous la trouvez, je vous donnerai trente chemises, et trente vêtements de rechange. Mais si vous ne pouvez pas me l’expliquer, c’est vous qui me donnerez trente chemises, et trente vêtements de rechange. Et ils lui dirent : Propose ton énigme, et nous l’entendrons.


C’était un grand privilège, pour Samson, de venir au monde dans une famille où Dieu était personnellement connu et craint. Peut-être avons-nous eu ce même privilège ? Alors prenons garde à l’histoire de cet homme ! Elle commence bien (chap. 13, 24, 25). Hélas ! parvenu à l’âge de prendre une femme, il la choisit parmi les Philistins, contre l’avis de ses parents. Expérience amère ! Combien de jeunes l’ont faite après lui. Ils se sont engagés dans le chemin du mariage avec un conjoint qui « plaisait à leurs yeux » (v. 3), sans s’occuper de savoir s’il plaisait d’abord au Seigneur. — Pour bien comprendre l’histoire de Samson, il est nécessaire de se rappeler ceci : il y a chez lui ce que fait l’homme… et combien c’est triste ! Mais il y a aussi ce que Dieu fait par son moyen (se servant même de ses manquements : sens du v. 4) ; combien c’est glorieux ! Et ce que Dieu accomplit par Samson, cet homme fort mis à part pour délivrer Israël, évoque à plus d’une reprise Jésus, le vrai Nazaréen, le grand vainqueur de la croix. Satan, le lion rugissant, s’est présenté sur le chemin de Christ, et Celui-ci l’a vaincu. De sorte que maintenant, le terrible adversaire n’a plus de force contre le croyant qui le rencontre à son tour, en s’appuyant sur le Seigneur !