Année 2, 17 février

1 Samuel 5, 1-12

Et les Philistins prirent l’arche de Dieu et la transportèrent d’Ében-Ézer à Asdod. Et les Philistins prirent l’arche de Dieu et l’apportèrent dans la maison de Dagon et la placèrent à côté de Dagon. Et le lendemain, les Asdodiens se levèrent de bonne heure, et voici, Dagon était gisant sur sa face contre terre, devant l’arche de l’Éternel ; et ils prirent Dagon et le remirent à sa place. Et ils se levèrent de bonne heure le lendemain matin, et voici, Dagon était gisant sur sa face contre terre, devant l’arche de l’Éternel ; et la tête de Dagon et les deux paumes de ses mains coupées étaient sur le seuil ; le Dagon seul était resté. C’est pourquoi les sacrificateurs de Dagon, et tous ceux qui entrent dans la maison de Dagon, ne marchent pas sur le seuil de Dagon, à Asdod, jusqu’à ce jour.

Et la main de l’Éternel s’appesantit sur les Asdodiens, et il les désola ; et il frappa d’hémorroïdes Asdod et ses confins. Et les hommes d’Asdod, voyant qu’il en était ainsi, dirent : L’arche du dieu d’Israël ne restera pas avec nous ; car sa main pèse durement sur nous et sur Dagon, notre dieu. Et ils envoyèrent, et assemblèrent auprès d’eux tous les princes des Philistins, et dirent : Que ferons-nous de l’arche du dieu d’Israël ? Et ils dirent : Qu’on dirige l’arche du dieu d’Israël vers Gath. Et ils y dirigèrent l’arche du Dieu d’Israël. Et, après qu’ils l’y eurent dirigée, il arriva que la main de l’Éternel fut sur la ville : il y eut un très grand trouble, et il frappa les hommes de la ville, depuis le petit jusqu’au grand, et ils eurent des éruptions d’hémorroïdes.

Et ils envoyèrent l’arche de Dieu à Ékron. Et il arriva, comme l’arche de Dieu entrait à Ékron, que les Ékroniens poussèrent des cris, disant : Ils ont dirigé vers nous l’arche du dieu d’Israël, pour nous faire mourir, nous et notre peuple. Et ils envoyèrent, et assemblèrent tous les princes des Philistins, et dirent : Renvoyez l’arche du dieu d’Israël, et qu’elle retourne en son lieu, afin qu’elle ne nous fasse pas mourir, nous et notre peuple. Car il y avait une consternation mortelle dans toute la ville : la main de Dieu s’y appesantissait fort, et les hommes qui ne mouraient pas étaient frappés d’hémorroïdes ; et le cri de la ville montait aux cieux.


L’Éternel a permis que l’arche tombe entre les mains des Philistins. Mais il faut qu’ils sachent ceci : Si Israël a été battu, ce n’est pas à cause de la supériorité du dieu philistin ; c’est parce que Lui, l’Éternel, l’a bien voulu. Il va montrer aux ennemis de Son peuple qu’ils ont chez eux « l’arche de sa force » (Ps. 132, 8). Par deux fois, l’idole s’effondre devant le Dieu d’Israël. Puis, comme autrefois en Égypte, des plaies frappent les ennemis de l’Éternel. Sa puissance est démontrée par les jugements. — Voyez encore l’égoïsme du monde. C’est à qui renverra chez les autres un objet aussi dangereux. — Détournons maintenant nos regards de ces tristes circonstances ; portons-les sur Jésus, dont l’arche est toujours la belle image. Au chapitre 18 de Jean, on Le cherche pour se saisir de Lui. À cette parole : « C’est moi ! », les hommes reculent et tombent par terre, comme ici la statue de Dagon. Il se laisse prendre ; on L’envoie d’Anne à Caïphe, d’Hérode à Pilate (de même que l’arche d’Asdod à Gath et de Gath à Ékron). Mais ceux qui disposent ainsi de Lui, qui L’outragent et qui Le condamnent, doivent apprendre ceci de Sa bouche : Ils verront « le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance, et venant sur les nuées du ciel » (Matt. 26, 64).